Sur notre chemin vers la liberté…

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Le régime militaro-fasciste du président Sissi n'avait les faveurs que de tous ceux dont la pensée politique se résume à une volonté d'écrabouiller un adversaire dont ils s'ingénient chaque jour, lamentablement, à faire leur épouvantail...

Qu'un crime s'ajoute à la longue série de ses méfaits, cela ne changera pas fondamentalement la donne. C'est une tache de plus qui confirme le caractère hideux des dictatures que les peuples arabes ont longtemps subies : mélange d'idolâtrie du chef, de justice servile aux ordres des puissants, de mépris des gens, de croyance que la seule façon de gouverner les peuples - ou en tout cas les peuples arabes - est celle qui use du bâton sans état d'âme…

Ce qui s'est passé hier n'est pas uniquement triste pour les Egyptiens qui étaient politiquement proches de l'ancien président Morsi : il l'est pour tous les Egyptiens qui subissent la loi inique d'un pouvoir qui leur rappelle chaque jour à quel point ils sont bien sous sa botte, à la merci de ses agissements dont le seul but est d'assurer sa propre pérennité.

Que certains parmi nous se réjouissent de cette mort, cela prouve- en dehors bien sûr de l'indigence morale - que la posture de la soumission à un despote fait décidément l'objet d'un élan de nostalgie qui n'éprouve plus le besoin de se cacher… Et qu'il nous faudra compter avec cette pathologie sur notre chemin vers la liberté.

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