Ce qu'il faut saluer dans l'initiative du jour, en dehors du fait qu'elle existe, c'est qu'elle ne prétend pas représenter la seule voix qui parle au nom du refus des mesures de confiscation du pouvoir du 25 juillet : elle se déclare clairement ouverte, au contraire, à l'expression d'autres initiatives citoyennes.
Cette ouverture, et c'est le second motif de satisfaction, apparaît à travers la composition des intervenants, dans la mesure où elle reflète une certaine diversité, ou une diversité certaine.
Contrairement à d'autres, je ne considère pas que la présence de certaines figures de l'ancien Parlement soit une tare : c'est leur exclusion qui l'aurait été. L'essentiel étant que le projet soit nouveau et qu'il soit fédérateur, de sorte que, loin d'être lesté par les acteurs politique de la période d'avant le 25 juillet, il bénéficie de leur soutien pour les entraîner eux-mêmes dans une réalité différente…
C'est en tout cas ce qu'on peut espérer, en misant aussi sur la manifestation d'autres initiatives, et de l'effet d'émulation qui en résulterait sans aucun doute.