Les perspectives de gains démocratiques en Afrique de l’Ouest ont pris deux coups majeurs jusqu’à présent en 2024.
Faut-il alors envisager de ne pas participer ? Avec le risque de laisser la situation actuelle se prolonger indéfiniment, dans ce qu'elle a d'insupportable ? On n'ose à peine imaginer que le pays reste entre les mêmes mains pour cinq années de plus…
En Tunisie, une mentalité d’attentisme, de frilosité bureaucratique, d’incompétence associée à une apathie plus ou moins bien intentionnées ressemble à une forme de résistance passive de plus en plus palpable.
Lorsque Napoléon Bonaparte organisa un coup d’État pour renverser le gouvernement civil du Directoire en France, il justifia ses actions comme nécessaires pour sauver l’esprit de la Révolution.
Le coup d’État militaire du 26 juillet au Niger, qui a renversé le président Mohamed Bazoum, a créé une situation explosive. Alors que la France et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) menacent d’une action militaire contre la junte nigérienne sous le prétexte
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) aurait finalisé des plans d’intervention militaire au Niger en réponse au coup d’État qui y a eu lieu le mois dernier. En d’autres termes, les deux parties sont plus que jamais au bord de la guerre.
Du point de vue américain et occidental, le Niger était un îlot de stabilité dans une région de plus en plus chaotique et un pivot dans les opérations antiterroristes régionales, de sorte que le coup d’État militaire de la semaine dernière a été un choc.
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