C’est le titre, pour le moins incisif, du Point Afrique, alors qu’on s’apprête à voter en Algérie et en Tunisie pour la présidentielle.
Il y a aujourd'hui un combat que nous sommes seuls à pouvoir mener face à une puissance qui prétend nous ôter notre liberté et nous imposer son ordre.
Parce qu'elle leur ôte leurs haillons de pauvres cruches, parce qu'elle les dénude, parce qu'elle révèle ce qu'ils sont exactement,
Les perspectives de gains démocratiques en Afrique de l’Ouest ont pris deux coups majeurs jusqu’à présent en 2024.
Faut-il alors envisager de ne pas participer ? Avec le risque de laisser la situation actuelle se prolonger indéfiniment, dans ce qu'elle a d'insupportable ? On n'ose à peine imaginer que le pays reste entre les mêmes mains pour cinq années de plus…
En Tunisie, une mentalité d’attentisme, de frilosité bureaucratique, d’incompétence associée à une apathie plus ou moins bien intentionnées ressemble à une forme de résistance passive de plus en plus palpable.
Lorsque Napoléon Bonaparte organisa un coup d’État pour renverser le gouvernement civil du Directoire en France, il justifia ses actions comme nécessaires pour sauver l’esprit de la Révolution.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع