C'est juste pour montrer le déficit structurel du journalisme économique chez certains:

Il justifie son utilisation de ChatGpt pour discuter de la politique monétaire en Tunisie, par (1) la déclaration malvenue, de la BCT selon laquelle les économistes universitaires et les experts sont des détracteurs, et par le fait (2) qu'il se sentait visé car il a publié des articles dit-il académiques in Kapitalis !

1. Kapitalis est donc une revue ''académique" comme exactement AER ou JET, éditée par Elsevier !!!!

2. Avoir recours à l'IA pour gagner en neutralité est une double entorse:

(I) L'académicien ne doit pas être neutre au risque de s'autocensurer et de se faire réduire le champ de son action. Il est en fait un témoin oculaire de son temps présent. Ce faisant, il se soumet aux conditions pures du caractère scientifique de son discours et s'engage courageusement dans sa défense.

(II) l'IA dans ce type de question (mal) posée sur la pertinence des propos de M. Friedman en Tunisie, n'est ni un référent anonyme ni la bonne adresse. En effet, cela ressort clairement du texte proposé par le ChatGPT. De plus, rares sont, voire inexistants, les travaux académiques récents ayant été menés sur l'efficacité de la politique monétaire en Tunisie, dans les conditions moyennes universelles de scientificité.

3. Si la BCT a pris les universitaires pour détracteurs, là n'est pas le problème, car elle n'est ni un centre de recherche universitaire ni une entité neutre, ni indépendante d'ailleurs; ô combien ce point mérite d'être développé. Et l'efficacité de sa politique monétaire est scientifiquement controversée.

Enfin, la conclusion de l'article était une réponse à une question autre que celle posée au début.

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