A propos des effets économiques de la guerre: Deux lectures.

Kang et Meernik (2005) considèrent qu'il existe deux approches/écoles de pensée sur les effets de la guerre: (1) l'école de pensée du “Renouveau de la guerre”, et (2) l'école de pensée de la “Ruine de la guerre”.

La première soutient que les guerres peuvent produire des effets bénéfiques car elles améliorent l'efficacité de l'économie en réduisant le pouvoir des intérêts particuliers, en apportant l'innovation technologique et en augmentant le capital humain.

Dans cette lignée, certains travaux empiriques montrent paradoxalement qu’à l'encontre des guerres de longue durée, celles de courte durée empêchent la reprise rapide à mesure que :


• Le revenu est faible,

• L’appareil productif et les institutions sont fragiles, et

• La démocratie fait défaut.

La seconde considère les guerres comme événements destructeurs sans bénéfice pour l'économie. De ce fait, il y avait la croyance que la grande dépression a conduit directement à l'effondrement de la démocratie parlementaire dans de nombreux pays.

Plus récemment, Heydemann (2018) soutient que les guerres civiles au Moyen-Orient n'ont pas créé de conditions propices à la reconceptualisation de la souveraineté ou au découplage de la souveraineté et de la gouvernance. Au contraire, les parties au conflit se font concurrence pour s'accaparer et monopoliser les avantages qui découlent de la reconnaissance internationale.

Poster commentaire - أضف تعليقا

أي تعليق مسيء خارجا عن حدود الأخلاق ولا علاقة له بالمقال سيتم حذفه
Tout commentaire injurieux et sans rapport avec l'article sera supprimé.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات