'' Greed Is Dead'' : Sortir des sentiers battus de politique budgétaire et monétaire et de politiques publiques non-cadrées pour aller nulle part…

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De la stagnation des revenus à l'inégalité et à la dislocation sociale. Comment est-ce qu'on y est arrivé ?

Il y a de nombreuses sources de la montée du Populisme dans le monde développé. Mais pour les auteurs, il y a une cause plus profonde : la montée d'un individualisme extrême aux dépens de la communauté, dont les politiciens narcissiques n'en sont que de « l’apothéose ». Les auteurs soutiennent que cet ethos individualiste n'est « plus défendable intellectuellement ». Ils ont deux grands objectifs en vue :

(1) l'homme économique (décrit comme l'invention « répulsive » des fondamentalistes du marché qui croient que les gens n'agissent que pour maximiser leur intérêt personnel et doivent être surveillés ou soudoyés avec des primes pour servir les intérêts de leur organisation), n'est pas le cas de la plupart des gens dan la réalité, que ce soit dans la fonction publique ou dans les affaires. Une entreprise prospère est une communauté prospère où les gens tirent parti des connaissances collectives, et travaillent pour un objectif commun.

(2) l'activiste auto-justifié qui revendique un ensemble toujours croissant de droits individuels et de droits légaux - que ce soit à la propriété intellectuelle, au logement, ou à l'enseignement supérieur, rend plus difficile la recherche d'un compromis politique à travers un argument raisonné. De plus, l'expansion des droits qui ne pourraient vraisemblablement être satisfaits que par l'État fait qu'il est pratiquement inévitable que les gouvernements ne parviennent pas à répondre aux attentes et perdent la confiance des électeurs.

Collier et Kay soutiennent que ce type de gestion autoritaire et descendante - que ce soit dans le secteur public ou privé - aggrave les maux causés par l'individualisme.

Leur remède est clair. Ils croient que la politique stable et centriste de l'après-guerre était basée sur un « consensus communautaire », la gauche invoquant la solidarité et le droit national. Depuis lors, l'individualisme a érodé les organisations communautaires - des syndicats aux sociétés de construction.

Maintenant, ils veulent que le pouvoir revienne aux communautés. Cela signifie donner aux régions des villes l'autonomie et les pouvoirs de lever des impôts qui vont avec. Cela signifie diffuser de bons emplois et la prospérité dans tout le pays, en partie en développant un réseau de banques régionales engagées dans la fortune de leur région.

Dans certains cas, cela signifie que l'État en fait moins et que les organisations communautaires font plus : un monolithe d'État trop centralisé n'est peut-être pas le meilleur moyen de fournir des soins de santé, sans parler des soins sociaux.

Comme le notent les auteurs, la démocratie athénienne s'est déformée et ne s'est jamais remise de la peste qui a frappé la ville grecque au 5ème siècle.

Ils concluent : « Bientôt, soit nous célébrerons la valeur de la communauté, soit nous contemplerons les terribles conséquences de sa perte. »

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