Autres dimensions des réformes structurelles

Il est d’évidence que la quasi-totalité des réformes suggérées actuellement sont presque les mêmes durant la dernière décennie, voire les vingt dernières années. Ainsi, la réforme de la fonction publique, la gestion par objectif, les caisses de sécurité sociale, le système fiscal, l’enseignement, le système bancaire et d’assurance etc…cependant, chacune de ces réformes est restée lettre morte pourtant faisant l’objet d’études et de missions, sauf quelques exceptions où elles sont signalées de manière arbitraire car peu savante dans les campagnes électorales...

Dans ce contexte, certaines raisons sont à l’origine de ce blocage telles que :

(1) La règle de “l’Homme approprié à l’endroit approprié” n’a dans la plupart des cas pas été respectée.

(2) La résistance au changement,

(3) l’effet bloquant des capteurs de la rente,

(4) l’effet de digression de certains médias (par défaut de professionnalisme, de conscience ou même de connaissance) empêchant que la mobilisation de la population autour d’objectifs nationaux vitaux soit effectuée…

Ces raisons pourraient être analysées de manière extensive, mais une réforme voyons-nous fondamentale est celle de la formation des commis de l’Etat (CE) qui sont toujours appelés à mettre en œuvre selon les normes internationales les réformes structurelles.

Certes, l’output du système éducatif et puis celui de l’ENA des années 80 était pour quelque chose dans le fonctionnement de l’Etat, mais il semble que maintenant ce n’est plus le cas, à comparer aux défis actuels en quantité et en qualité et à voir l’équipe gouvernementale actuelle et sa performance très controversée.

Dans le monde où l’administration centrale joue un rôle crucial dans la réussite des programmes du gouvernement, les CE sont d’excellents financiers, des spécialistes en Sciences Po (diplômés des grandes écoles) et des Administratifs des hautes études. Je crois que c’est le moment de revoir la cohorte des cycles de formation de l’ENA.

Mais, en même temps, les partis politiques potentiels en attente de gérer le pays, devraient aussi bénéficier de cycles de formation dans la gestion de l’Etat et des affaires publiques pour sortir du gouffre actuel qui empêcherait la Tunisie à libérer son potentiel.

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