Le mégalomane Macron joue avec la paix dans le monde

Il est clair et sans équivoque que si la France ou tout autre membre de l’OTAN déploie des troupes de combat en Ukraine, ces troupes seront ciblées et tuées par la puissance de feu russe.

Dans ce cas, la guerre par procuration en Ukraine devient une guerre totale entre l’alliance de l’OTAN dirigée par les États-Unis et la Russie. C’est-à-dire que la Troisième Guerre mondiale aura commencé, ce qui, selon toute probabilité, conduit inexorablement à une conflagration nucléaire.

Quiconque pousse dans cette voie est méprisable et criminel. Avancez, Monsieur Macron.

Ce narcissique aspirant Napoléon repousse les limites depuis plusieurs semaines maintenant depuis qu’il a accueilli une conférence sur l’Ukraine à Paris le 26 février, lorsqu’il a commencé à jouer publiquement avec l’idée d’envoyer des troupes de l’OTAN en Ukraine pour combattre la Russie.

Cette semaine, le chef du renseignement extérieur russe, Sergueï Narychkine, a affirmé qu’un contingent de 2 000 militaires français se préparait à entrer dans le conflit ukrainien.

Les commandants militaires français ont rejeté avec véhémence l’affirmation des services de renseignement russes, la décriant comme une « provocation irresponsable ».

Qui est provocateur ici ?

Le déploiement présumé de la France est cohérent avec la rhétorique déséquilibrée et belliqueuse du président français Emmanuel Macron au cours des trois dernières semaines, au cours desquelles il a laissé entendre qu’il envoyait des troupes et qu’il n’y avait « aucune ligne rouge » pour s’assurer que la Russie ne gagne pas la guerre en Ukraine.

Macron – comme un personnage puéril – a également pris l’habitude d’aiguillonner d’autres dirigeants européens, notamment son homologue allemand, pour qu’ils ne soient pas des « lâches » lorsqu’il s’agit de soutenir l’Ukraine.

Soyons clairs. Des soldats et des armes de l’OTAN se trouvent en Ukraine depuis le coup d’État soutenu par la CIA à Kiev en 2014 qui a installé un régime néonazi haïssant la Russie. La guerre par procuration de l’OTAN vise la Russie depuis plus d’une décennie et a tué plus de 10 000 civils d’origine russe au cours d’une guerre d’agression de faible intensité dans l’ancien est de l’Ukraine. Cette agression a finalement été contrée lorsque les forces russes sont intervenues en Ukraine le 24 février 2022.

Cependant, le déploiement de bataillons de combat de l’OTAN sur le terrain porte le conflit au seuil d’une guerre totale. Et M. Macron semble vouloir s’y rendre (tout en dirigeant depuis son fauteuil en cuir moelleux au palais de l’Elysée et en faisant tournoyer un verre de whisky millésimé, bien sûr).

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises – et plus récemment la semaine dernière – que si la Russie était menacée existentiellement, même avec des armes conventionnelles, elle se réservait le droit d’utiliser des armes nucléaires pour sa défense. Poutine a averti que les armes nucléaires existent pour être utilisées. La doctrine russe d’une éventuelle guerre nucléaire est bien définie et établie de longue date. Poutine n’est pas en train de faire des bruits de sabre comme les médias occidentaux le prétendent stupidement. Il ne fait que rappeler aux ennemis potentiels la réalité ultime.

Compte tenu des enjeux épouvantables, il peut sembler déconcertant que Macron continue de parler de la possibilité de déployer des troupes françaises et d’autres troupes de l’OTAN pour combattre en Ukraine.

Qu’est-ce qui pousse le chef de l’Etat français à faire des allusions aussi grossières ?

Tout d’abord, il convient de noter que de tels contingents militaires sont grossiers d’un point de vue militaire objectif. Le déploiement de 2 000 soldats français ne changera rien sur le champ de bataille. Ils seraient détruits en deux jours, comme le souligne l’analyste militaire américain Scott Ritter.

Le risque est que les pertes infligées à la France incitent d’autres membres de l’OTAN à intervenir en plus grand nombre et avec plus de puissance de feu. Cela conduirait à une escalade en spirale vers une guerre nucléaire totale. En plus de la France, les Polonais et les États baltes semblent être prêts à envoyer des unités de combat.

Ainsi, la contingence militaire française n’a pas de sens d’un point de vue militaire, à moins que l’objectif ultérieur ne soit d’inciter à l’escalade. En d’autres termes, le groupement tactique français est délibérément présenté comme un agneau sacrificiel pour servir de fil de déclenchement à la mobilisation totale de l’OTAN à la guerre.

Il y a d’autres facteurs à prendre en compte pour évaluer le machisme de Macron. L’une d’entre elles est la suggestion selon laquelle il bluffe au sujet de l’augmentation de l’engagement militaire uniquement comme un moyen de renforcer une position de négociation personnelle vis-à-vis de Moscou pour tenter de négocier un règlement politique du conflit en Ukraine.

Macron pourrait avoir le soutien des petits États russophobes de l’OTAN comme la Pologne et les pays baltes sur sa rhétorique de déploiement militaire. Mais il semble avoir froissé les grands membres de l’OTAN. Les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne ont rechigné aux propositions de Macron.

Cela suggère à nouveau que Macron bombe le torse dans le but de s’ériger en une sorte d’interlocuteur avec Poutine pour négocier un accord sur l’Ukraine. Un accord dont il peut ensuite essayer de tirer profit pour sa propre gloire politique en tant que « pacificateur ».

Rappelons qu’au début du conflit, Macron a pris sur lui d’agir comme une sorte de « chuchoteur de Poutine ».

Les prochaines élections au Parlement européen en juin sont un autre facteur. Macron et d’autres politiciens et partis de l’establishment se préparent à une sévère réaction électorale de la part des électeurs de toute l’Union européenne, qui sont furieux pour toute une série de raisons. Le soutien de l’UE à la guerre futile en Ukraine a eu un impact considérable sur les industries, les entreprises, les agriculteurs, les travailleurs et les services publics européens.

L’ironie absurde est que Macron, Scholz, Rutte, Von der Leyen, Borrell, etc., prétendent vouloir faire de l’Europe une puissance mondiale. La réalité est qu’ils ont détruit l’Europe dans leur servilité abjecte à l’égard de l’impérialisme américain. Pour Washington, la ruine de l’économie européenne est une opportunité stratégique de reconstruire l’hégémonie américaine et de préserver le dollar en tant que monnaie mondiale.

Comme nous l’avons évoqué dans notre éditorial de la semaine dernière, Macron doit également faire face à l’ignominie et au coup porté à son ego par de nombreux pays africains qui répudient les notions arrogantes du néocolonialisme français.

En outre, Macron tente sans aucun doute de détourner l’attention des difficultés économiques et politiques intérieures endémiques en évoquant une guerre en Ukraine avec la Russie. Il s’agit d’une manœuvre désespérée de la part d’un politicien désespéré. Et il n’y a pas que Macron qui est potentiellement sous le feu des critiques. L’ensemble de l’establishment politique européen devra répondre d’avoir conduit le continent dans un bourbier sanglant et inutile en Ukraine.

Cela nous amène à un autre facteur crucial. La guerre par procuration de l’OTAN en Ukraine est une débâcle à une échelle gigantesque. La défaite et la honte antérieures de la fuite de l’Afghanistan en 2021 ressembleront à un pique-nique en comparaison. Toute la crédibilité de l’OTAN risque de s’effondrer irrémédiablement à cause de la défaite imminente en Ukraine aux mains de la Russie.

Macron lui-même craint que le régime de Kiev n’implose très rapidement. Par conséquent, il n’est pas logique d’envisager le déploiement de troupes de l’OTAN pour sauver un navire coulé métaphoriquement.

En somme, nous pouvons conclure que le jeu belliqueux de Macron est un bluff. Un démoniaque et dérangé, aussi. Il bluffe pour prétendre qu’il est une sorte de grand leader européen et redorer son autorité défaillante auprès des citoyens français et européens.

Le vrai danger est que le bluff et la pose peuvent avoir des conséquences inattendues. Macron et les élites arrogantes de l’OTAN peuvent penser qu’ils peuvent jouer à des jeux d’esprit avec la Russie, en utilisant la menace d’un déploiement de troupes en Ukraine comme un moyen d’intimider Moscou ou de se faire passer pour des durs.

Le problème impardonnable avec cette mascarade est que Macron et ses semblables parient sur la paix mondiale et l’avenir de la planète en se basant sur leurs égos politiques mesquins.

Macron est comme un joueur de poker qui accumule les mises sur des cartes qu’il n’a pas.

Il défie la Russie avec rien d’autre que son ego surdimensionné. Mais le caniche français mégalomane trouvera que la Russie ne bluffe pas.

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