La Tunisie de Kaïs Saied en deux temps trois mouvements !

Quand je vois les hystériques, les névrosés, les psychopathes , les délinquants , les camés , les alcooliques et les margoulins qui l'accompagnent dans son délire de mythomane et de mégalomane, je mesure mieux l'ampleur de la régression mentale, intellectuelle , sociale et politique de nombreux tunisiens issus de l'école de l'illettrisme, du banditisme, de l'opportunisme et de l'aplaventrisme de Ben Ali....Trente ans de jachère ont produit la pire des catastrophes : l'infantilisation d'une grande partie des Tunisiens , toutes classes sociales confondues ...quand la bêtise et l'indécence triomphent, c'est que quelqu'un a volontairement éteint les lumières de l'esprit....


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Quelles générations sont-ils en train de former ????

J'observe avec beaucoup d'étonnement les propos abjects et ouvertement fascistes de nombreux enseignants qui manifestement avaient un passé mauve et novembriste et dont le coup d'Etat a réveillé les vieux démons.

Quand un enseignant devient le porte-voix du fascisme et qu'il exprime haut et fort son dégoût de la démocratie, c'est qu'il représente un danger pour le savoir, la connaissance et qu'il s'inscrit dans une dynamique réactionnaire à la fois pathétique et obscène.

Le transmetteur de sens, l'éducateur, s'il n'obéit plus au savoir qui est le sien et s'il devient l'instrument de la propagande fasciste et policière, perd toute crédibilité et se dépouille de tout sens moral.

Il affiche ainsi la noirceur de son âme et son inaptitude à être un éducateur ou un transmetteur de valeurs et de sens, c'est une espèce de sbire drapé de l'habit de l'enseignant qu'il souille et salit au quotidien…

L'appel à manifester de certains syndicats des forces de l'ordre….

Retour sur un fait inédit et dangereux qui nous renseigne sur la dérive policière du régime putschiste et sur le rôle que certains syndicats et derrière eux leurs commanditaires jouent dans le coup d'Etat en cours.

Inédit parce que les forces de l'ordre ne descendent pas dans la rue pour soutenir un Président ou un parti politique, y compris dans les vieilles dictatures africaines et orientales, inédit parce que ce mauvais précédent ne s'est jamais produit en Tunisie et que ce soutien franc et massif explique un tant soit pas la nature des évènements du 25 Juillet et jette une lumière sombre sur les desseins de ses auteurs.

Il est vrai que d'autres syndicats des forces de l'ordre se sont désolidarisés de leurs collègues, mais il n'en demeure pas moins que cette intrusion brutale des forces de l'ordre dans le domaine politique n'augure rien de bon et qu'elle incarne le désir de revanche de l'appareil répressif à l'égard d'une révolution qu'il abhorre et qu'il n'a jamais renoncée à combattre depuis 2011.

J'estime que la réaction des forces démocratiques doit être proportionnelle à la provocation et que ceux qui manifestement ont trahi la révolution par opportunisme, par calculs ou par aigreur, doivent aujourd'hui se rappeler que le retour à la dictature policière n'est plus une simple hypothèse…

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