Du journalisme en Tunisie

L'IPSI était censé former de vrais journalistes, des journalistes professionnels, habités par le feu sacré de ce métier qui nécessite ouverture d'esprit, indépendance, rigueur et objectivité dans le traitement et l'analyse de l'information, sens de l'honneur, des qualités intellectuelles et cognitives susceptibles de conférer aux disciples le statut de journaliste, une maîtrise réelle de la langue dans laquelle les journalistes s'expriment, la capacité de s'affirmer dans les diverses branches du journalisme nécessitant savoir, spécialisation et expertise, bref, une formation adéquate, compatible avec la diversité des supports d'information existant aujourd'hui, qui, grâce aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux ont modifié la manière d'exercer ce métier.

Or, les dix ans d'apprentissage démocratique, nous ont révélé la situation dramatique du journalisme en Tunisie. Réduit à un gagne-pain, ce métier si noble a été disqualifié en Tunisie à cause d'une légion d'opportunistes et de mercenaires, de pigistes et d'intrus qui ont discrédité le journalisme et les journalistes.

Le syndicat des journalistes, une chapelle idéologique par excellence, devrait revoir sa copie et combattre tous les fléaux qui ont contribué nolens volens à la décadence morale des journalistes en Tunisie et à leur prostitution intellectuelle.

Ce n'est qu'après avoir nettoyé les écuries d'Augias, qu'il pourra dénoncer le décret 54, le verrouillage de l'information et la censure ou l'autocensure.

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