Elections US, où nous en sommes aujourd’hui : Une guerre civile en cours

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La gigantesque opération psychologique est en cours. Tous ceux qui connaissent le Transition Integrity Project (TIP) savaient comment cela se passerait. J’ai préféré – de manière diplomatique – l’encadrer comme un exercice de groupe réflexion dans mon article « Banana Follies », qui connaît un énorme succès aux États-Unis. Il s’agit d’un exercice en direct. Pourtant, personne ne sait exactement comment il va se terminer.

Tout le monde dans les services de renseignements US est au courant des cas bien documentés de fraude électorale. L’acteur clé est l’État Profond, qui décide de la suite des événements. Ils ont pesé le pour et le contre d’avoir un sénile, au stade 2 de la démence, néoconservateur va-t-en guerre extorqueur (avec son fils) comme « leader du monde libre ». L’optique est peut-être quelque peu terrible – mais pas encore assez pour annuler une élection truquée.

Le Parti Républicain (GOP) est dans une position très confortable. Il a conservé le Sénat et pourrait prendre jusqu’à 12 sièges à la Chambre. Ils savent également que toute tentative de Biden-Harris de légiférer par le biais de décrets sera vouée à l’échec.

L’angle Fox News/NY Post est essentiel. Pourquoi soutiennent-ils soudainement Cadavre ? Parce que Murdoch a clairement fait savoir qu’il a toutes sortes de dossiers compromettants sur la famille Biden. Ils feront donc tout ce qu’il veut. Murdoch n’a plus besoin de Trump.

Tout comme le GOP, en théorie. Il y a de sérieuses manigances en coulisses entre les membres du GOP et le gang Biden-Harris. Des compromis. Contourner Trump – que la plupart du GOP déteste avec véhémence. L’homme le plus important à Washington sera en fait le leader du GOP au Sénat, Mitch McConnell.

Néanmoins, un recomptage des votes serait absolument nécessaire dans les six États contestés – Wisconsin, Michigan, Pennsylvanie, Géorgie, Nevada et Arizona. Par un comptage manuel. Un par un. Le Département de la Justice (DoJ) devrait agir sur ce point, immédiatement. Cela n’arrivera pas. Les recomptages coûtent énormément d’argent. Rien ne prouve que l’Équipe Trump – en plus de manquer de fonds et de personnel – pourra convaincre l’agent de Papa Bush, William Barr de s’y atteler.

Les grands médias et Big Tech ont déclaré un « vainqueur » – tout en diabolisant Trump pour avoir répandu « un torrent de désinformation » et « essayé de saper la légitimité des élections étasuniennes ». Seules les personnes en phase terminale de mort cérébrale achètent ce scénario.

Ce qui compte VRAIMENT, c’est la lettre de la loi. Les LÉGISLATURES D’ÉTAT décident quels électeurs se rendent au Collège Électoral pour nommer le Président.

Voici – Article II, Section 1, Clause 2 : Chaque État désigne les électeurs « de la manière que la législature de l’État peut ordonner ».

Cela n’a donc rien à voir avec les gouverneurs. C’est aux législatures des états du GOP d’agir en conséquence. Le drame peut se prolonger pendant des semaines. Et il se peut que le Congrès doive certifier et prendre la décision finale en janvier.

Pendant ce temps, des discussions sur une Nouvelle Résistance se répandent comme une traînée de poudre.

Le Trumpisme, avec plus de 71 millions de voix, est établi comme un mouvement de masse. Personne au sein du GOP ne commande ce genre d’appel populaire. En mettant de côté le Trumpisme, le GOP commettra le seppuku [Hara-kiri].

Mon cher ami Alastair Crooke, toujours indispensable, fait mouche dans un puissant essai :

« Impasse – Biden peut ou ne peut pas gagner, mais Trump reste le « Président » de l’Amérique Rouge ».

En fonction de la suite des événements, les Déplorables deviendront les Incontrôlables.

Alastair fait référence à un parallèle crucial évoqué par l’historien Mike Vlahos dans l’article

« Trois questions à prendre en compte dans l’élection imminente. Première question : Sommes-nous Rome ? »

Vlahos note que l’actuelle saga US reflète bien la Rome antique au dernier siècle de la République, opposant l’élite romaine aux Populaires – qui est aujourd’hui l’Amérique Rouge (Trumpiste) :

« C’était un monde nouveau, dans lequel les grands propriétaires terriens, avec leurs latifundia [la source de richesse des terres esclavagistes], qui avaient été les « Grands » à la tête des différentes factions pendant les guerres civiles, sont devenus les archontes sénatoriaux qui ont dominé la vie romaine pendant les cinq siècles suivants – tandis que le peuple, les Populares, ont été réduits à un élément passif – non pas impuissant – mais généralement dépendant et non participant du gouvernement romain : Cela a sapé la vie créative de Rome, et a finalement conduit à son éclatement ».

Que fera donc le Grand Capital impérial ?

L’Occident dans son ensemble est au bord d’un double précipice : la pire dépression économique jamais connue, associée à des explosions imminentes, innombrables et incontrôlables de rage sociale.

L’État Profond pense donc qu’avec Corpse [cadavre] – ou, beaucoup plus tôt que tard, la Commandante Kamala – le chemin s’adoucira vers la Grande Réinitialisation de Davos, tout en maintenant le plan B en mode « prêt, feu, partez » : un déchaînement mondial pour satisfaire le complexe militaro-industriel, qui a choisi Cadavre en premier lieu parce qu’il n’est qu’une figure en carton.

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