Difficile de ne pas établir le lien entre deux parfaits alliés objectifs pour détruire cette transition politique

Ce n'est pas la Constitution de janvier 2014 qui est mauvaise, ce sont les hommes et femmes qui l’articulent qui le sont.

Kaïs Saied et Abir Moussi, sont les deux faces de la même médaille appelée 'politique du pire'.

D'un côté, le président de la République campe dans son obstination butée, refusant la prestation de serment à 11 ministres pourtant investis par l'ARP, rejette la loi relative à la création de la cour constitutionnelle adoptée par l'ARP, admoneste publiquement le chef du gouvernement, s'immisce grossièrement dans les affaires judiciaires, interprète la Constitution comme il l'entend (c'est à dire pas du tout), s'arroge des pouvoirs qu'il n'a pas.

En écho, pour ne pas laisser ce cavalier seul présidentiel, la patronne du PDL qui, au fil des jours, embrasse davantage le comportement d'une ligueuse que d'une cheffe de parti, tantôt déboule dans l'enceinte munie d'un casque, d'un gilet pare-balles et d'un mégaphone, tantôt prend la tête d'une manifestation (qu'elle prétend pacifique) dans un accoutrement martial de type commando, fait de l'obstruction parlementaire tous azimuts, avorte les sessions plénières chaque fois qu'elle le peut, empêche l'audition de deux ministres du gouvernement de la République.

Difficile de ne pas établir le lien entre deux parfaits alliés objectifs pour détruire cette transition politique mais qui ne réussiront pas…

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