Chroniques apocryphes du bâtisseur de la 'Nouvelle République'.(17)

J-9.

Je suis avec un intérêt particulier le parcours de deux partis, nés en politique, comme moi après le 14 janvier 2011. Ou plutôt après le 17 décembre, pour épouser le discours officiel que j'ai moi-même imposé à tout le monde...

Afek et Attayar, dont, une curiosité bien de chez nous, le poids médiatique dépasse largement le poids électoral... Deux partis, situés au centre de l'échiquier. Le premier à sa droite et le second à sa gauche, les deux dirigés par des cols plus ou moins blancs. Les deux, aussi, lâchés, en rase campagne par chacun de leur fondateur.

Lesquels, à l'acmé de leur génie politique, ont préféré quitter la scène en prenant soin de céder la patente, à des gens sûrs. Sait -on jamais....

Bien que l'un d'eux fasse encore quelques apparitions sporadiques, la démangeaison de la visibilité étant trop forte.

Autre ressemblance saisissante et c'est ce qui m'intéresse le plus, c'est leur appui lors de mon coup de force du 25 juillet dernier.

Certes pas de la même façon, avec quelques nuances opalines.

Pour aboutir à la même conclusion, soit un appui déterminé durant tout l'été jusqu'à la promulgation de mon fameux décret 117 du 22 septembre.

Celui-ci, plus connu sous le joli sobriquet des 'pleins pouvoirs' leur a fait déciller les yeux sur mes véritables intentions. Deux mois d'œillades, de clins d'œil, de tapes dans le dos, de gloussements, c'était amusant de voir leurs sauts de cabris. Et puis une rebuffade à la première vue de ce décret. Maintenant, je ne donne pas cher de leur survie politique.

Comment pourront-ils participer aux prochaines législatives qui suivront mon référendum alors qu'ils ont imprudemment appelé à voter contre pour l'un et au boycott pour l'autre ?

Pas comme les durs à cuire et visionnaires de Echaab prêts à rester dans ma roue, pour emprunter au jargon cycliste, et à me suivre partout dans les difficiles cols qui vont jalonner mon exercice solitaire du pouvoir.

Pour peu que je continue à leur conter fleurette et leur rappeler tantôt Kadhafi, tantôt Saddam.

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