Abderrazak El Achab et Ridha Bouzaïane : La police de Charfeddine a plutôt la main lourde…

La police de Charfeddine a plutôt la main lourde et le communiqué mortuaire particulièrement léger.

Depuis la mise en place de ce gouvernement illégal, il y a eu deux manifestations où il y a eu, à chaque fois, mort d'homme.

A Aguareb, le 8 novembre dernier, Abderrazak El Achab (34 ans) est tombé sous l'effet inhalant des gaz lacrymogènes généreusement dégoupillés par la police dans une manif des plus pacifistes.

A Tunis, Ridha Bouzaïane (57 ans) a été violemment pris à partie et roué de coups par la police lors de la manif du 14 janvier, pour en décéder quelques jours plus tard.

Le ministère de l'intérieur a laconiquement dit que le 1er 'a eu un soudain malaise survenu à son domicile situé à 6 km du lieu des manifestations' alors que le second, a eu droit à un communiqué encore plus lapidaire : « l'individu s'est évanoui près du palais des congrès, non loin de l'intersection de l'Avenue Mohamed V et de l'Avenue H. Bourguiba ».

S'agissant de ces deux citoyens, le ministère de l’intérieur aurait pu préciser aussi, qu'ils se sont trouvés, au mauvais moment, au mauvais endroit…

Poster commentaire - أضف تعليقا

أي تعليق مسيء خارجا عن حدود الأخلاق ولا علاقة له بالمقال سيتم حذفه
Tout commentaire injurieux et sans rapport avec l'article sera supprimé.

Commentaires - تعليقات
Pas de commentaires - لا توجد تعليقات