Aujourd’hui, les mots « fanatique », « fanatisme » sont plus que jamais au goût du jour, qualifiant l’altérité menaçante du terroriste, de l’islamiste et autres ennemis de la civilisation occidentale…
Nous vivons une situation qui nous ramène des années en arrière avec un petit côté inédit aussi : un pays qui vit aujourd'hui au rythme d'une (seule) personne,
Le président Saied, encouragé par le succès de sa stratégie de démantèlement des institutions démocratiques, vise désormais la transformation du système éducatif tunisien.
C'est vrai qu'on pourrait se demander pourquoi tel cyclone reçoit tel nom plutôt que tel autre. Mais alors il faudrait y mettre une petite dose d'intelligence. Ne pas en faire l'occasion au moins pour donner libre cours à la bêtise.
Ce show populiste et ringard peut accroître la popularité du Président auprès de ses affidés et de ses supporters, férus de sang et de chaudes empoignades, mais...il dépossède l'Etat et ses institutions de toute crédibilité, de toute autorité...l'assimilant ainsi à un "machin" qui doit obéir au doig
la Tunisie semble tragiquement isolée sur la scène internationale et ce ne sont pas les comptes rendus tarabiscotés ou les formules éculées qui sonnent aussi creux qu’un tonneau vide qui parviendront à dissiper cette perception qui ne trompe plus même ceux qui ont une connaissance limitée des affair
Les chemins de l’orientalisme sont tout aussi déroutants que ceux de la transition politique. Ainsi, la décision du président tunisien Kaïs Saied de fermer le parlement et dissoudre le gouvernement le 25 juillet 2021 a marqué le coup d’arrêt de l’expérience démocratique entamée dans ce pays en 2011.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع