A part les nombreuses interrogations sur les dessous et l'opportunité de la réunion tripartite tuniso-algéro-libyenne, censée poser les jalons futurs d’une plus grande concertation

En plus de sa crise économique qui s'intensifie de jour en jour, la Tunisie vit une atmosphère de campagne électorale présidentielle qui s’annonce sans toutefois en connaître ni la date ni les modalités.

En dépit des déclarations faisant état ou annonçant une amélioration de la situation économique en Tunisie, les chiffres et indicateurs économiques semblent s’obstiner dans leur refus d'obtempérer à l’enthousiasme débordant des exaltés de la politique.

La Tunisie a aujourd’hui grandement besoin de rectifier les erreurs et mauvais choix du passé notamment dans le secteur du transport en faisant preuve d’ambition, de créativité et d'audace.

Gérer le statu quo en jouant la montre est devenu un principe cardinal de l’administration et du secteur public en Tunisie dans leur écrasante majorité à tous les niveaux ; central, régional et local.

Le départ de Mitsubishi Corporation semblerait plutôt annoncer le contraire des pronostics optimistes et, selon certains, non conformes à la réalité, pour ne pas dire les choses crûment, de certains officiels et médias tunisiens

Le tracé actuel de nombreuses frontières africaines est malheureusement un immense Sykes-Picot dans l’attente d’une réconciliation avec l’histoire ainsi que la souveraineté et l'intérêt des peuples africains.