Le Congressman Addison « Joe » Graves Wilson (chambre des représentants des États Unis d'Amérique) a multiplié récemment les interventions publiques qui ont fortement déplu en Tunisie et suscité des questions sur son statut et le crédit susceptible d'être accordé à ses propos critiques envers la Tunisie ou plus précisément, selon un distinguo fait par ses soins, de la direction politique tunisienne.
Le congressman Joe Wilson est né à Charleston, en Caroline du Sud. Avocat immobilier de formation, il était l'un des associés fondateurs du cabinet d'avocats Kirkland, Wilson, Moore, Taylor & Thomas de West Columbia.
Membre de la Chambre des Représentants depuis 2001, Joe Wilson est membre principal de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, où il est président de la sous-commission du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Asie centrale et membre de la sous-commission sur l'Europe.
Il est également le membre le plus ancien du Comité des services armés de la Chambre des représentants, où il fait partie des sous-comités sur l'état de préparation et sur les forces stratégiques.
Il est président de la Commission américaine d'Helsinki, également connue sous le nom de Commission sur la sécurité et la coopération en Europe.
Depuis le 111e Congrès (janvier 2009), il a été nommé au très influent Comité politique républicain. Il préside également le groupe de travail sur la sécurité nationale et les affaires étrangères du Comité d'étude républicain pour le 118e Congrès (janvier 2023-2025).
Loin de faire l’apologie d’un personnage qui semble viser avec persistance la Tunisie, cette précision vise à mieux connaître le congressman Joe Wilson selon le vieux dicton « connais ton ennemi » pour mieux apprécier la portée potentielle de ses propos et trouver, au cas où il serait considéré judicieux, le moyen le plus approprié pour y faire face avec crédibilité et efficacité.