Neuf affaires “terroristes”, un décret 54, une accusation grotesque “d’acte monstrueux”…
Tout l’appareil répressif d’un État aux abois mobilisé contre un jeune homme dont le seul crime est d’avoir une voix — claire, ironique, indomptable.
Elyes Chaouachi n’est pas un criminel. Il est le fils de Ghazi Chaouachi, avocat, militant, ancien ministre, persécuté lui aussi pour avoir refusé de se taire.
Deux générations que la Tunisie officielle voudrait briser — le père pour avoir pensé, le fils pour avoir parlé. Un pouvoir qui craint les mots au point d’y voir des bombes.
Mais qu’ils s’y fassent : on n’emprisonne pas la dignité.
Ils peuvent salir les noms, multiplier les dossiers, inventer des décrets et des monstres — ils ne feront que révéler leur propre monstruosité.
Quand un régime transforme Facebook en tribunal et la justice en service de vengeance, il ne lui reste plus rien : ni la raison, ni la légitimité.
Elyes, ton rire vaut plus que tous leurs mensonges.
Ton insolence est une gifle à leur médiocrité.
Ton courage, une leçon de liberté que même la peur ne peut dissoudre.
Tu marches dans les pas d’un père debout — et, à travers vous deux, c’est une Tunisie vivante qui refuse de mourir.
Tu as toute mon amitié et toute ma solidarité