Il n’en fut rien.

Ce devait être…. Le jour le plus long…. Le jour où une foule grondante et insurgée allait en finir avec « l’ancien monde ».

Les sièges de partis devaient être pris d’assaut, l’embrasement, l’insurrection générale. C’était prévu et c’était même devenu un secret de Polichinelle.

Il n’en fut rien : quelques excités rameutés à grande peine et à qui tout était permis. L’avenue Bourguiba n’était plus un espace culturel exclusivement mais, par la grâce nouvelle, de nouveau un espace de manifestation avec des responsables de l’Etat en renfort.

Donc échec et mat à ceux qui voulaient embraser le pays. Ce fameux « peuple » revendiqué n’est qu’une illusion ; il n’a pas répondu à l’appel et pour cause il n’existe pas ,sauf peut-être dans leur esprit.

Il n’y a qu’une seule alternative à la déliquescence de notre pays : le front de salut national, aujourd’hui plus que jamais et avant qu’il ne soit trop tard.

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