A Kantaoui, l’intolérable de l’incivisme.

Kantaoui c’est l’endroit « chic » de Sousse.

Pour ceux qui ne connaissent pas Kantaoui c’est une Marina et deux routes parallèles formant un quadrilatère résidentiel. La première route contiguë à la marina est la fameuse route touristique. Celle qui lui est parallèle plus en hauteur est-elle appelée « route de l’environnement » entre les deux habite la « gentry ».

Dès l’été venu et très souvent bien avant, ces deux routes sont livrées aux motards qui les sillonnent en boucle des heures durant. Toute l’après-midi et jusqu’à des heures avancées le vrombissement des pétarades, les accélérations et décélérations donnent lieu à des débauches de décibels horripilantes, assourdissantes qui donnent des envies de « meurtres ».

Ce quadrilatère de quelques kilomètres devient le lieu de rendez-vous de tous les engins à deux roues. Le rodéo des motos qui se cabrent à des vitesses folles est le clou du spectacle où l’on cherche à se faire admirer par des passants médusés et effrayés avec le vrombissement que l’on imagine

Tout ceci se passe au vu et au su de la police de la circulation. Sur ce quadrilatère on ne compte pas moins pourtant de 4 à 6 checkpoints où la police est omniprésente avec 2 commissariats dont celui du district de la circulation.

La police est indifférente sous prétexte qu’il leur est interdit de les poursuivre alors que les motifs ne manquent pas ne serait-ce que parce qu’ils ne portent pas de casque et qu’ils sont dangereux pour eux-mêmes et pour nous tous, indépendamment de l’intolérable et insupportable nuisance sonore dans laquelle nous sommes condamnés à vivre.

Les nuisances sonores ne sont pas seulement le fait des motards mais elles sont aussi le fait de tous les commerces sous toutes les formes qui se permettent de diffuser des musiques assourdissantes, ajouté à cela le bruit dans les jardins des chers voisins d’à côté qui l’un fête un mariage, l’autre un baccalauréat avec comme le veut la tradition du « bon chic bon genre » la sono « à fond la caisse ».

Certes, le tunisien a une extraordinaire tolérance pour le bruit et les nuisances sonores mais ceci est plus une démission devant l’impossibilité de réagir et notre mise devant le fait accompli, contraints à accepter l’inacceptable.

Est-il normal que chez soi nous soyons obligés de faire un contre-bruit pour supporter le bruit ? Que nous soyons obligés de dormir avec des bouchons d’oreilles ?

A Kantaoui rien ne va plus, les voyous sont dans la rue et la police regarde faire… le pays de 3000 ans de civilisation !!!!

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