Un homme issu de l’immigration, premier ministre Britannique

Rishi Sunak coche toutes les cases. Il est brillant, il est instruit, il est fortuné , il est expérimenté, c’est un ancien député, un habitué de la chambre des communes.

Ses origines indiennes n’ont pas empêché ses pairs conservateurs, de le nommer chef du gouvernement.

Pour rester fidèles à nos classiques , on aurait presque aimé qu’il soit l’élu du « labour », le parti travailliste traditionnellement un peu plus à gauche , plus proche de la classe ouvrière et des émigrés.

Sunak vient du rang des conservateurs, il fera une politique conservatrice et il fera ,sous le regard sourcilleux de ses pairs ,une politique dure, voire très dure vis à vis de l’immigration.

Le communautarisme, largement admis en Grande-Bretagne, permet aux émigrés de vivre leur culture et leurs différences en allant en même temps jusqu’au sommet de l’État, ce que ne permet pas le jacobinisme centralisateur français et le moule de l’école de la République qui broie plus que ne promeut les émigrés.

Imagine-t-on, en France, un président de la République d’origine Maghrébine spécialement par ces temps de Zemmouristes « combattants » et leur fatras obsidionales de grand remplacement.

Une Rachida Dati ou un Pap Nday ne sont que des faits du prince et non pas des faits institutionnels.

Saluons “le communautarisme britannique” comme modèle d’existence et saluons le pragmatisme de la « perfide Albion » qui a jeté bas des tabous et a amené un homme issu de l’immigration au « 10 Downing street ».

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