Depuis 2011, la Tunisie a oscillé entre promesses démocratiques et blocages systémiques. Derrière les slogans de rupture, une autre trajectoire, s’est dessinée
Confier une transition à l'ancienne garde, c'est demander à des sculpteurs de tombes de bâtir des berceaux. C'est prendre l'habitude pour la sagesse, la routine pour la vertu. Une vraie transition doit être menée par ceux qui rêvent l'avenir, non par ceux qui ont administré le passé.
La perspective de Huntington invite à reconnaître que les institutions démocratiques peinent à s’épanouir sans un environnement culturellement favorable, tout en offrant un cadre utile pour comprendre les dynamiques inégales de la démocratie à l’échelle mondiale.
« Le Kef est notre bouée de secours. Notre dernière chance. Car personne ne peut garantir que la présidente de la chambre ne soit pas mutée lors d’une prochaine rotation des juges de la justice transitionnelle…
… Les syndicats de police sont les maîtres du pays aujourd’hui, ils disposent de la liberté de circulation des gens et se permettent de se venger de tous ceux qui les ont embêtés auparavant. L’IVD en premier.Il semblerait que tout le personnel de l’Instance soit sur la liste rouge, et interdit de vo
Ce n’est pas toute la population tunisienne qui a adhéré réellement aux slogans du 14 janvier et à l’opportunité du changement offerte; ni administration, ni partis politiques, ni corps de métiers, ni intellectuels, à quelques exceptions près.
Sans s'attarder sur les analyses puisque ça ne servirait à rien, la Tunisie ne semble pas avoir emprunté la meilleure voie pour traiter ses propres problèmes. Bref, ça sert d'un cas d'école rassemblant tout ce qui ne devrait pas être fait.
Les Semeurs.tn الزُّرّاع