La question palestinienne devient extrêmement gênante… n'est-ce pas ?

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Certains états arabes s'en désinhibent, d'autres suivront. Ces mêmes états n'ont fait qu'officialiser leurs relations officieuses avec l'état d’Israël et n'ont rompu qu'un lien factice et ponctuel de parade avec la cause palestinienne lors des sommets de la ligue arabe des dernières décennies.

Leur politique étrangère obéit à des intérêts économiques et géo stratégiques parfois de voisinage et par d'autre répondant à de purs intérêts croisés américano-israéliens. Pour ceux du Golfe, l'alignement ou vassalité n'est pas d'ordre économique puisqu'ils sont prêts à injecter des sommes colossales dans l'économie israélienne, l'enjeu est essentiellement politique en vue d'une alliance triangulaire sans tabous.

C'est dans le cynisme de l'ethnocentrisme et des intérêts financiers oligarchiques que s'inscrivent désormais les politiques étrangères et relations régionales et internationales de la plupart des pays arabes. Désengagement, diriez-vous ?

Non c'est tout simplement la "ratification" des pactes faustiens occultes existant depuis la 2ème guerre mondiale pour certains états souverains et depuis les indépendances pour d'autres qui ne l'étaient pas. En ce qui concerne les peuples arabes dans leur globalité, ils sont solidaires de cette dernière question de libération nationale du 21ème siècle.

L'arbitraire, les violations quotidiennes des Droits de l'Homme et de l'Enfant leur parviennent par les médias, les assassinats d'adolescents et d'enfants palestiniens par l'armée israélienne les touchent profondément, la spoliation et politique de colonisation des terres palestiniennes les révoltent, les bombardements sur la Cisjordanie les indignent.

La rue arabe, l'opinion arabe dans son grand ensemble est en communion avec la résistance héroïque de ce peuple livré à lui-même. L’Autorité palestinienne connaît la mesure des choses, les failles et limites des pays "frères et amis". A travers la longue histoire de résistance et de parrainages arabes multiples, le leadership palestinien à appris à distinguer le vrai du faux, le bon grain de solidarité de l'ivraie.

L'opinion publique tunisienne a toujours fait preuve de soutien à l'égard du peuple palestinien et déplore les "normalisations" pour des raisons toutes simples, des raisons d'appartenance à la même ère culturelle et civilisationnelle, au même monde de partage de langue et d'Histoire.

J'ai vu et j'ai lu par ci et par là mais heureusement pas partout sur ce réseau social, des propos où l'indifférence et parfois le cynisme prennent le pas sur les valeurs humanistes universelles, des commentaires indignes et gravement individualistes qui n'engagent que leurs auteurs mais qui m’attristent.

Mais je me dis qu'en définitive, la société tunisienne n'est que moyennement représentée sur Facebook et que cette question ne partage pas encore les tunisiens mais les concernent selon leurs âmes et consciences.

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