La discussion de la loi de finance 2026 a connu un regain de propositions qui cèdent malheureusement dans leur écrasante majorité à un populisme à courte vue sans entamer le véritable débat sur l’urgence d’un nouveau modèle socio-économique qui fait défaut à la Tunisie depuis un quart de siècle
En 2 mots, la politique économique tunisienne semble privilégier l'objectif de la simple réduction de la dette et/ou du déficit public.
92 minutes de démonstration gouvernementale, censées convaincre de la solidité économique d’un projet de budget, ont au contraire mis en lumière l’épuisement d’une institution réduite à un rôle décoratif.
Le projet de loi de finances pour 2026 en est une parfaite illustration : aucune vision stratégique, aucune orientation claire en matière d’investissement, et une fiscalité de plus en plus étouffante, qui taxe tout ce qui continue encore à bouger dans le pays.
La récente loi tunisienne sur la sous-traitance mérite une lecture au-delà du cadre juridique immédiat. Elle appelle en fait à une réflexion
L'économie tunisienne s'est contractée de -0,2 % au premier trimestre 2025, passant de 2,4 % sur l'ensemble de l'année à 1,6 %. Un recul n'est pas synonyme de croissance, mais plutôt d'une baisse du niveau de vie.
Le lien entre le capitalisme et la guerre n’est pas accidentel, mais structurel, strict….
Les Semeurs.tn الزُّرّاع