Voici le résultat des bricolages budgétaires accumulés : une croissance économique anémique et un avenir incertain.
Les dernières prévisions du FMI pour la Tunisie sont éloquentes : au cours des cinq prochaines années, la croissance devrait ralentir progressivement pour se stabiliser autour d’un modeste 1,4 %.
Cette période coïncide précisément avec celle du nouveau Plan 2026-2030.
Le projet de loi de finances pour 2026 en est une parfaite illustration : aucune vision stratégique, aucune orientation claire en matière d’investissement, et une fiscalité de
plus en plus étouffante, qui taxe tout ce qui continue encore à bouger dans le pays.
Le tout est couronné par un recours massif au financement direct de la Banque centrale, à hauteur de 11 000 millions de dinars.
Le message implicite est limpide : « Nous comptons sur vous pour payer. »
C’est bien illustré par ce statut Facebook de Monia Arfaoui :