Le 14 janvier, symbole de la libération du peuple tunisien de la dictature de Ben Ali, qui avait soulevé une espérance démocratique dans l’ensemble du monde arabe, a été transformé par la police de Kaïs Saied en journée de violence et de répression rappelant les années noires de l’Histoire de la Tunisie.
Il n’y a plus de doute : la Tunisie s’enfonce progressivement dans un régime proto-fasciste, médiocre culturellement et intellectuellement, annihilant les droits fondamentaux et les libertés des citoyennes et des citoyens ,dont le sauveur autoproclamé est bien décidé à regagner le club des « dictateurs arabes », dont Abdelfattah Sissi est le meilleur élève.
Des journalistes tunisiens et étrangers tabassés en pleine rue, à l’instar de la répression de la "presse libre" pratiquée sous Ben Ali.
Quelle sera la prochaine étape ?
Probablement une menace d’attentat ou un acte terroriste commis par des pseudo-jihadistes manipulés qui viendra justifier une répression massive des opposants et des défenseurs des droits de l’Homme.
Toute ma solidarité, comme elle n’a jamais cessé depuis 25 ans, avec toutes celles et tous ceux qui ont encore le courage de dire « NON » à la dérive autoritaire et qui croient passionnément au présent et à l’avenir démocratique de la Tunisie.
PS : Ma solidarité avec Mathieu Galtier qui fait un travail d’information remarquable sur la Tunisie.