Crise Tunis Air : Quel étranger peut encore s’aventurer et investir en Tunisie ?

De la mini tempête de Tunis Air on peut tirer quelques réflexions et se poser des questions :

1- Taboubi a fixé les contours de toute politique d’assainissement, redressement, restructuration et sauvetage des entreprises publiques. L’entreprise et la fonction publique sont des territoires vitaux pour la centrale et personne ne doit s’y aventurer. Ceux qui se sont rassemblés aujourd’hui devant le siège de la gazelle, ne défendaient pas la compagnie mais bien le syndicat national.

2- La situation de Tunis Air est plus que dramatique et on continue à ne lui apporter que des placébos. Pour la saisie effectuée par la TAV la solution a été facile et rapide…mais que faire quand un fournisseur étranger fera une saisie de nos avions sur des aéroports étrangers… ceci est aussi envisageable pour nos compagnies maritimes.

3- L’attaque sur les plateaux Tv menée par des journalistes, chroniqueurs et leurs troupes Facbook…de l’investisseur Turc (alors qu’il ne l’est pas) n’est pas pour encourager les IDE. Rien que pour avoir réclamé ses créances commerciales, un investisseur a été lynché et menacé par des chroniqueurs, des politiques et une centrale syndicale. Quel étranger peut encore s’aventurer et investir en Tunisie ?

4- La nomination de Olfa Hamdi à la tête de Tunis Air est plus qu’une imposture, la lumière doit être faite sur son recrutement. Qui a jeté en pâture cette jeune cadre ? Quel en est le but ?

5 - Les mois à venir vont être durs pour Tunis Air et d’autres entreprises nationales. Autant dire très durs pour tous les tunisiens…le calvaire n’est pas près de se terminer.

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