Le dernier décret du président Donald Trump, intitulé « RESTAURER LA VÉRITÉ ET LA RAISON DANS L’HISTOIRE AMÉRICAINE », reproduit une tactique

La vérité, toujours partielle, émerge dans un dire ; elle a une structure narrative, argumentative et se met en jeu comme compréhension en permettant le pacte intersubjectif, qu’il s’agisse d’accord ou de désaccord.

La Conférence de paix de Versailles, à laquelle il assista et qui est décrite de manière vivante dans son livre « Peacemaking 1919 », a joué un rôle formateur dans ses vues sur la diplomatie. Cette expérience lui a laissé une haine tenace des nationalismes mesquins et étroits ; des politiques de ven

Cristina Campo a écrit un jour : « Qu’est-ce qui existe vraiment dans ce monde si ce n’est ce qui n’est pas de ce monde ? »

Ce qui caractérise aujourd'hui la politique - devenue, comme on l'a bien dit, la forme extrême du spectacle - c'est un renversement sans précédent du rapport théâtral entre la vérité et le mensonge, qui vise à produire du mensonge à travers une opération particulière sur la vérité.

Si aujourd’hui le constat est celui d’une absence de récits qui nous racontent, nous autres enfants de cet âge moderne, parce que l’esprit critique semble avoir fait le vide autour de nous en matière de mythe

Comme toujours, la blague cache ici une vérité qui mérite d’être mentionnée. Se souvenir que les hommes ont dans la langue leur foyer vital et s’ils pensent et agissent mal, c’est parce le rapport avec leur langue a été d’abord et avant tout corrompu et gâté.