La prochaine étape de la bataille pour Khartoum se décidera, semble-t-il, au Caire, à Ankara et à Abou Dhabi. Les puissances moyennes du Moyen-Orient parlent de paix alors même qu’elles arment leurs clients favoris…

Syrie, Libye, Yémen... et maintenant le Soudan. Le Soudan a le potentiel malheureux de devenir le prochain des conflits insolubles qui se sont déroulés au cours de la dernière décennie.

La question est plus grande qu’une guerre civile, plus qu’une calamité humanitaire – c’est de savoir s’il peut y avoir une vie dans l’État soudanais pour les décennies à venir.

La guerre au Soudan est sur le point d’allumer un cercle de feu régional. Cela peut être évité - mais il faut que l’ONU joue son rôle

Les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite, d’autre part, ont établi des liens étroits avec l’armée soudanaise et les RSF, en particulier après la révolution de 2019 qui a évincé el-Béchir. Avec leurs vastes ressources financières et la crainte de la propagation des aspirations démocratiques dans

Le monde regarde les trois plus grands pays de la Corne de l’Afrique - l’Éthiopie, la Somalie et le Soudan - vaciller au bord d’une nouvelle vague de violence, plus profonde et encore plus destructrice que celle de ces dernières années.

1948 est aujourd’hui avec le projet Netanyahou, « il était une (deuxième) fois la Nakba ».