Le 1er mai 2024, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la loi sur la sensibilisation à l’antisémitisme. L’urgence était due aux manifestations massives contre le génocide perpétré par Israël dans des dizaines d’universités.

Elle est bien loin l'époque du camp de la paix en Israël et l’illusion d’une possible coexistence pacifique dans la région dans le cadre de la formule idyllique et devenue caduque et même fallacieuse des deux Etats (israélien et palestinien).

Le temps de la guerre de tranchées qui se cantonne dans les limites des pays arabes est révolu : il faut se projeter dans une nouvelle forme de lutte, plus ouverte sur les alliances. Par-delà le mur des gouvernements et de leurs politiques.

Les frappes aériennes israéliennes sur Rafah se sont poursuivies quotidiennement, tuant ou blessant souvent des enfants. Parce qu’Israël a détruit le système hospitalier, les enfants doivent subir des opérations ou des amputations de membres sans anesthésie ni antibiotiques.

Nous en présentons ici quelques « bonnes feuilles » où l’on apprend comment le « terrorisme » est un « vocable pourri » qui sert les fins de l’« opération othering », où la scène primitive de la guerre coloniale reste la Nakba et se fonde sur un « bellum internecinum » (une guerre d’extermination),

Le projet colonial sioniste appelé Israël est en bonne voie pour devenir une abjection monumentale pour l'espèce humaine et une malédiction pour la mémoire et l’histoire du peuple juif.

Les manifestations sur les campus contre la guerre entre Israël et Gaza et des manifestations similaires à travers les États-Unis se poursuivent,