Les ouvertures de la Turquie au président syrien Bachar al-Assad, la réadmission de la Syrie dans la Ligue arabe, l’élection du réformiste iranien Massoud Pezeshkian et la guerre sans fin à Gaza soulignent tous la nécessité pour les États-Unis de recalibrer leur politique syrienne.
Les champs de bataille du Moyen-Orient sont bien vivants, même si les rivaux cherchent à équilibrer les relations litigieuses.
On se souviendra d'Assad comme l'un des grands bouchers de l'Histoire, à l'image d'Hitler ou de Staline.
Le président syrien Bachar Al-Assad a placé la restauration du contrôle de toute la Syrie au cœur des efforts visant à gérer les multiples rivalités au Moyen-Orient qui se jouent souvent dans son pays ravagé par la guerre.
Une poussée des alliés arabes des États-Unis pour sortir la Syrie du froid souligne les limites d’un rapprochement sous médiation chinoise entre les rivaux jurés du Moyen-Orient, l’Arabie saoudite et l’Iran.
Avec l’intervention des États-Unis, de la Russie, de l’Iran, de la Turquie, d’Israël ou encore des forces spéciales de pays tels que la France, le Royaume-Uni et tant d’autres, le régime génocidaire est, d’une certaine façon, légitimé.
Vendredi dernier, 18 décembre, la diplomatie russe a réservé toute l’énergie négative de son agressivité médiatique à la Turquie et a acquiescé dans le même mouvement au plan de paix américain. Et c’est ainsi une décision qui a été prise à l’unanimité dans l’enceinte du Conseil de sécurité de l’ONU
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