J’écris parce que je n’ai pas le choix. Parce que l’écriture est une nécessité, une respiration, une forme de dignité. Elle est ce qui me sauve du mutisme, du cynisme et de la résignation. Elle est ce qui me rend humain, fragile et debout.
Lorsque Klemperer évoque les conditions de l’écriture du désastre qu’il pratique, il ne les place, lui, ni sous le signe du geste, ni sous celui de la compulsion, mais bien sous celui de la loi – le devoir …
Dans le récit qu’il consigne de son emprisonnement d’une semaine, fin juin 1941, Klemperer distingue rigoureusement deux phases
Les mots que l’on oublie peuvent en effet s’éteindre comme les étoiles filantes dans le ciel de l’été. …
Les Semeurs.tn الزُّرّاع