Posez la question à un occidental averti : "qui sont les sémites ?", il répondra dans l'ordre de grandeur démographique : "les Arabes d'abord, les Éthiopiens (en grande partie), les Juifs et autres communautés".
Posez-lui ensuite la question : "qu'est-ce l'antisémitisme ?", il répondra "c'est un préjugé et un sentiment hostiles aux Juifs". - Vous dites : "À eux seuls ?". -Il dira : "Oui, aux seuls Juifs, car autrement ce n'est plus de l'antisémitisme".
-Vous dites : "Que dire alors d'un Arabe qui critique la politique d'Israël ?" -Il répondra : "c'est un antisémite" ! - Vous dites : "Ah bon ! Est-il donc hostile à lui-même ?" - Votre interlocuteur occidental mettra fin à la discussion et vous dira : "Je ne vois pas, je ne comprends pas, ce que vous dites...".
Au fond, d'une notion sûrement linguistique et probablement culturelle, l'ensemble sémitique est subverti et dévié vers un particularisme théologo-ethnique. Certes, le théologique existe bel et bien dans le cas juif dont je parle. Mais le proprement ethnique n'y est qu'une construction de l'imaginaire.
هل يكذب عباس ما نسب إليه أم يؤكده بالسكوت؟
لو صحّ ما تنسبه أوساط أمريكية إلى عباس، أثناء لقائه ببلينكن، من استعداد لإدارة غزة… فهذا ما لا يستحق التعليق، فما أكثر النعوت التي يمكن استخدامها لوصف موقف كهذا، ومنها نعت فرنسي سبقني أحد قادة حماس إلى التعبير عنه وقد خطر ببالي. أكتفي بوصف الواقع القائم: وظيفة سلطة عباس هي أن تكون ذراعا إداريا ضبطيا وقمعيا لإسرائيل في الضفة … فلا عجب أن تقبل بأداء الوظيفة نفسها في غزة بعد أن تمشي فوق الجثث والأنقاض. هل يكذب عباس ما نسب إليه أم يؤكده بالسكوت؟