Ça se passe dans les prisons tunisiennes, redevenues, depuis le coup d’arrêt donnée à l’expérience démocratique le, 25 juillet 2021, de sinistres lieux de détention arbitraire
Quelque soit ce que l’on peut penser de Sansal et de ses positions, le déroulement de son procès et sa lourde condamnation à 5ans de prison,
Je veux parler de Abla Kemari, de Touggourt, harcelée par la police depuis de longs mois au seul motif que ses publications sur les réseaux sociaux font connaître la situation réelle des populations du Sud…
Boualem Sansal n'aurait pas dû être arrêté parce qu’émettre une opinion, aussi absurde soit-elle, ne constitue pas un délit dans un Etat de droit.
Un journaliste brillant de grande culture croupit dans les prisons d'un régime hostile à l'autonomie de la société civile.
Étrange que la critique soit diabolisée et considérée comme une trahison, que l'expression de l'opinion soit soumise régulièrement à l'opprobre et à l'inquisition, que le fait de manifester son désaccord soit associé à une forme de connivence avec des pays étrangers et que toute voix qui s'oppose au
Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou, disait Aragon!
Les Semeurs.tn الزُّرّاع