Il est vrai que le nom de ce président reste attaché à la mort tragique d’un autre ancien président : Kadhafi. Mais il est intéressant d’observer quelles analyses ont la préférence au niveau de nos médias officiels sur un sujet pareil
La justice n’a pas vocation à devenir le bras armé d’un chantage d’État. Si des responsabilités existent, qu’on les établisse selon la loi ; sinon qu’on cesse les humiliations et qu’on rende au pays la dignité d’un État de droit.
Laisser mourir à petit feu des prisonniers politiques, c’est accepter que le droit, la justice et la dignité humaine soient sacrifiés au nom de la haine et de la vengeance.
Rien ne semble justifier leur emprisonnement, si ce n’est le besoin de répondre à une part sombre de l’opinion. Une part qui se nourrit de rancune, de mépris, de jubilation à voir d’autres s’effondrer. Comme si la souffrance des uns apaisait les frustrations des autres.
Ça se passe dans les prisons tunisiennes, redevenues, depuis le coup d’arrêt donnée à l’expérience démocratique le, 25 juillet 2021, de sinistres lieux de détention arbitraire
Quelque soit ce que l’on peut penser de Sansal et de ses positions, le déroulement de son procès et sa lourde condamnation à 5ans de prison,
Je veux parler de Abla Kemari, de Touggourt, harcelée par la police depuis de longs mois au seul motif que ses publications sur les réseaux sociaux font connaître la situation réelle des populations du Sud…
Les Semeurs.tn الزُّرّاع