Dire que le problème de la binationalité ne se pose que pour les personnes appelées à assumer de hautes responsabilités dans l'Etat, c'est ne pas savoir ce qu'on dit…

d'aucuns pensent que la solution (de facilité) réside dans la déchéance de la nationalité en violation même de l'article 25 de la constitution de 2014 : "il est interdit de déchoir de sa nationalité tunisienne tout citoyen ou de l'empêcher de retourner dans son pays".

Oui, il y a un an, dans la foule, il était plus facile de trouver Charlie sur la photo que de trouver un pas Charlie, vu que les pas les peu ou les pas trop Charlie rasaient les murs.

Ou la meilleure façon de conforter le discours jihadiste sur la "non francité" des binationaux !

Ministre chargée d’ingurgiter de la couleuvre à tous les repas, elle acquitte son apostolat avec un courage de kamikaze. La voici obligée de défendre devant les députés le texte qui la fait dégobiller sur la déchéance de nationalité pour des « terroristes nés en France » et sur injonction du fossoye

En somme, le fond du débat ne porte pas tant sur le bienfondé de la décision de déchoir ceux qui commettent des actes terroristes que de tracer une distinction imaginaire entre « Français de naissance » issus de familles immigrés et « Français de naissance » issus de familles françaises dites « de s