Ce tapis a attiré des « personnages » cherchant à se faire remarquer et n’ayant rien à voir avec le cinéma et le monde artistique. Ils déforment l’aspect de ce festival, qui depuis 1966, date de sa création par Tahar Chriaa, concerne les amoureux du cinéma, cherchant un cinéma différent.

C’est des parasites qui peuplent le microcosme tunisois de la mode, de la prétendue jet-set et du m’as-tu-vu. Ils polluent les milieux où ils peuvent s’exposer tels les festivals, les concerts, les réceptions et même les meetings politiques.

A ma connaissance très limitée, la culture est le mode de comportement à valeurs référentielles collectives permettant d'identifier une société.

Ce film a obtenu trois récompenses amplement méritées aux dernières JCC : le prix du meilleur scénario, le prix Tahar Cheria de la meilleure première œuvre et le prix spécial TV5 Monde.

En voulant imiter le festival de Cannes il a fait sombrer le plus important festival arabo-africain dans le ridicule, le vulgaire et le bling-bling.

Les JCC étaient notre bibliothèque Charles de Gaulle, notre Centre d'Etudes de Carthage (lieu de bachotage incontournable de tous les francisants de mon époque avec la moins non emblématique Melle Alice Le Blay), notre bonheur sans failles, notre Eldorado