Le régime se reconstruit. Un coup d’Etat par une poupée gonflable.

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Le Régime, depuis toujours, se conçoit et se voit comme tuteur, propriétaire légitime du pays, libérateur et arbitre des violences. Dans ses moments les plus "démocrates", il dialogue ou fait semblant, "réforme".

Mais ne cède jamais sur l'idée intime que ce peuple n'est pas la source du Pouvoir et de la légitimité. Cette idée est proprement inconcevable pour lui. Ce renversement de l'ordre, d'un peuple qui délègue sa puissance à des représentants, est impossible à imaginer pour le Régime.

Par un étrange réflexe d'endossement, il devient le colon, le colonisateur, le seigneur féodal. C'est sa seule façon de concevoir la puissance et le Pouvoir. Il n'a pas chassé les Colons propriétaires (car il croit l'avoir fait dans son fantasme) pour que nous soyons égaux et libres.

Il l'a fait pour être le nouveau colon. Gouverner, pour lui, c'est posséder. Et déposséder. Les algériens ne sont pas source du Pouvoir mais source de chaos. Son rêve? Une colonie de dépeuplement. Sa vision d'avenir? La dispersion finale.

Bensalah ? Un homme sans vertèbres, incolore et inodore, inaugure son règne par l’usage de la matraque contre les étudiants algériens. Il en a la responsabilité. Lui et son employeur. Quel personnage sans dignité !

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