Les Palestiniens ne sont pas seulement des chiffres

Le premier réflexe de tout état, tout groupe, voire toute famille dont (un ou) plusieurs membres ont été kidnappés est de négocier pour tenter de sauver des vies, tout le monde sauf Israël qui faisant fi de la vie des otages se lance dans une opération d’extermination de toute âme qui vit dans la bande de Gaza. Aucune négociation, aucun répit, aucune intervention extérieure, comme c’est souvent le cas pour tenter de raisonner les parties, n’est tolérée, pire quand trois otages se sont présentés munis de drapeaux blancs, ils ont été abattus à bout portant sans aucune hésitation par les soldats israéliens. Ces derniers prévoyaient même d’inonder les tunnels de Gaza pour noyer palestiniens et otages, dont le seul tort est de s’être trouvés en Israël le mauvais jour.

Je ne voudrai en aucun cas me mêler à la bataille des chiffres, dont la seule finalité est de cautionner la politique de déshumanisation de tout un peuple par son colonisateur. Les Palestiniens qui meurent tous les jours dans l’indifférence délétère et morbide des dirigeants occidentaux ne sont pas seulement des chiffres, nous parlons d’enfants, de femmes et d’hommes froidement exécutés par une armée suréquipée et financée par ses complices.

Non ! Les Palestiniens ne sont pas seulement des chiffres.

L’armée israélienne, que tout le monde s’évertue à présenter comme l’une des plus puissantes, l’une des mieux équipées et des mieux entraînées de la planète a donc besoin que l’occident vienne à son secours et n’hésite pas à pleurnicher et à quémander la mise sur pied d’une force internationale, tout comme elle n’hésite pas à faire appel à ses réservistes et volontaires du monde entier, qu’elle appelle à venir participer à la curée. Des volontaires qui, à chaque guerre que déclenche Israël accourent comme une nuée de vautours pour se repaître du massacre de femmes et d’enfants innocents.

Des réservistes qui devraient être poursuivis pour les crimes de guerre qu’ils commettent. En effet, qu’elle est la différence entre un franco-israélien qui part massacrer des enfants et un jeune embrigadé et radicalisé qui partait combattre dans les rangs de Daech ?

AUCUNE ! Et les radicalisés étaient jugés, à juste titre, dès leur retour.

Et pourtant jamais un franco-israélien n’a été jugé, alors que certains se sont vantés de leurs « exploits » et sont même allé jusqu’à revendiquer, sur les réseaux sociaux, des meurtres de femmes et d’enfants, sans jamais être inquiétés par la justice…

Toujours ces deux poids, deux mesures qui montre bien au monde que, pour les dirigeants occidentaux, Israël est un état au-dessus des lois.

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