Le bruit des bombes couvre bien les pleurs des enfants

« Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » dit-on et ce proverbe s’applique à merveille aux dirigeants européens, étasuniens et à la cohorte de pays qui leur sont assujettis. Comment ne pas voir le drame qui se joue en Palestine occupée ? Comment ne pas voir ce que beaucoup qualifient de nettoyage ethnique ? comment peut-on rester aveugle à toutes ces destructions à tous ces meurtres et à toute cette détresse ?

Et pourtant, ces irresponsables font toujours semblant d’ignorer le génocide en cours…

« Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre » un autre proverbe qui s’applique à merveille à ces humanoïdes totalement dépourvus d’humanisme, qui restent sourds aux cris, aux pleurs, aux larmes et aux peurs de tout un peuple qu’on extermine. Sourds aux appels à la raison, aux cris de leurs propres populations qui envahissent les rues partout à travers le monde.

Il est vrai que le bruit des bombes couvre bien les pleurs des enfants…

Comment peut-on dormir quand on est complice de telles horreurs ? Je n’ai jamais cessé de critiquer, de m’élever contre la colonisation et ses crimes, depuis le 07 octobre je crie ma douleur face au drame, et pourtant je n’arrive plus à dormir. Ah si seulement Macron et ses complices pouvaient me donner leurs recettes, m’expliquer comment ils font pour dormir sans être hantés par tous ces enfants massacrés…

Après plus de 45 jours de bombardements incessants, après 14 800 victimes, dont 5 840 enfants, 4000 femmes, sans compter les personnes ensevelies sous les ruines de leurs habitations et plus de 36 000 blessés dont une grande partie périra faute de soins, Israël consent sous la pression à mettre en place une trêve de quatre jours. Mais une trêve qui ne concerne que le camp de concentration de Gaza, ailleurs en Palestine occupée les colons, avec l’aide de l’armée, peuvent continuer à tuer, à torturer, à voler maisons et terres, à violer et humilier un peuple qu’Israël essaye vainement de soumettre.

Depuis longtemps déjà le trouble de stress post-traumatique (TSPT) a été identifié, et largement vulgarisé par Hollywood, chez beaucoup de soldats revenant de théâtres de guerres, mais on en parle surtout pour les agresseurs, qu’en est-il des victimes de ces guerres ? Que devient un enfant qui survit à l’horreur ? Que vont devenir ces enfants de Gaza qui vivent actuellement le pire et qui, pour beaucoup, grandiront sans leurs parents assassinés sous leurs yeux ?

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