Les jeunes étudiants savent que le génocide en cours cesserait immédiatement si l'administration Biden le décidait.

Mais voilà que soudain l’argument de l’antisémitisme, auquel s’ajoute en France aussi bien qu’en Amérique celui d’apologie du terrorisme, ne fonctionne plus que par la répression policière qui s’abat notamment sur les campus américains les plus prestigieux, dont celui de Columbia qui est à la pointe

Il faut dire, résolument, de l’Etat israélien ce que le Zarathoustra de Nietzsche disait de l’Etat en général : « L’Etat sioniste est le plus froid de tous les monstres froids. Il ment froidement. Ce mensonge rampe de sa bouche : “Moi, L’Etat d’Israël, je suis le peuple juif” ».

Ces étudiants assistent, comme la plupart d’entre nous, au massacre du peuple palestinien par Israël. Mais contrairement à la plupart d’entre nous, ils passent à l’action. Leurs voix et leurs protestations sont un puissant contrepoint à la faillite morale qui les entoure.

Bien que le barrage de missiles de l’Iran du 13 avril ait été présenté comme la première attaque directe de l’Iran sur le territoire israélien, il est préférable de le comprendre comme faisant partie d’une réponse graduée à l’utilisation répétée de la violence par Israël, y compris le sabotage et le

Israël prépare activement son attaque contre Rafah. Une attaque, présentée comme « imminente », « inévitable », qui tournera forcément au massacre

Chaque jour qui passe nous apporte une nouvelle raison de ne jamais détourner le regard de Gaza, de refuser toute lecture de la situation à partir de données périphériques