La diplomatie turque est incontestablement dans une phase active actuellement.

Nourris de mythes et gouvernés par des miteux nous ne faisons qu’attendre le retour du Messie ou l’arrivée du Dejjal pour surmonter nos difficultés et supporter la nausée qui s’empare de nous lorsque nous tentons de voir la réalité du monde que nous hantons.

Ceux qui ont pu croire à un dénouement dans la crise du Golfe ont dû déchanter. Mais, finalement, ce que cette crise est en train de générer en termes de nouvelle alliance n’est peut-être pas si néfaste, bien au contraire…

Face au mur de méfiance qui se dresse en provenance de la coalition antiterroriste arabo-américaine, l’Iran pourrait relancer la double guerre verbale et armée par milices et groupuscules interposés... D’autres options sont envisagées.

Le recours engagé par l'opposition contre le résultat du référendum ayant été rejeté, cela nous pousse à envisager d'ores et déjà le nouveau jeu qui se profile sur la scène politique turque.

Avec ce résultat étriqué, Il vient de donner à ses opposants des arguments inespérés pour lui contester sa propre légitimité électorale.

Je n'ai pas vu de saletés, de mégots, de papiers gras (pourtant la ville regorge de restaurants et de sandwicheries..), les marchands du Bazar lavent le dallage eux-mêmes chaque jour à grande eau et savon, les flics sont discrets et serviables, les administrations semblent bien huilées.