Que pensez - vous de de cette image, Monsieur le Président ???

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Que pensez - vous de de cette image et que vous inspire - t - elle Monsieur le président ? Sinon le désespoir, la détresse la souffrance à son paroxysme et « EL hogra » , un enfant à la fleur de l’âge selon ses dires ( chinti sghir) en pleine crise hystérique prêt à exploser comme une bombe à retardement , exhibant sa pièce d’identité nationale d’où il ressort qu’ effectivement il est tunisien , suppliant nommément le président de la République parce qu’il s’avoue perdu , sans soutien et sans défense , et bien qu’il fût hors de lui - même , il n’a pas omis de citer sa pauvre mère laquelle est dans une situation des plus précaire , désemparée , et à qui il ne lui reste plus que les yeux pour pleurer.

J’ignore toujours si vous aviez eu écho de cette scène insoutenable Monsieur le président ? En revanche, nul n’est pas sans ignorer la promptitude avec laquelle il n’aura fallu qu’une simple lettre ainsi que les chaudes larmes versées en direct l’écran, sollicitant votre haute bienveillance de l’autoriser à partir en France pour subir des examens médicaux, pour que toute la machine gouvernementale soit mise en branle, de l’autre côté , et dans un laps de temps très court les autorités françaises ordonnèrent l’ouverture de l’espace aérien, terrestre et maritime pour bien accueillir son Altesse Alaa Chebbi sachant que cette mesure exceptionnelle est en totale contradiction avec les lois de confinement en vigueur en France .

Ces deux évènements m’ont ramené à l’esprit une phrase mémorable lors de la guerre des Malouines en 1982 entre l’Argentine et la Grande Bretagne.

Mécontente de la tiédeur des reporters et journalistes quant à la couverture de la guerre par les journalistes de la BBC, Mme Thatcher, premier Ministre de l’époque a vite piqué une crise royale et pour calmer la colère du peuple une mesure coercitive a été prise à la hâte : réduire le budget de la BBC… ainsi le verdict est tombé.

Interrogé par les chroniqueurs de la TV française au sujet de cette guerre et le manque d’engouement pour leur pays, un journaliste anglais a répondu sèchement : « pour moi, les larmes d’une mère de l’Argentine valent bien celles d’une mère anglaise » et il n’y a pas à faire de surenchère sur la douleur et les larmes des gens » ….

En Tunisie, hélas, tout ne se passe pas ainsi, rien que quelques larmes à l’antenne ont ému tous les téléspectateurs avec en premier plan leur président, qui, n’a ménagé aucun effort pour que les doléances de cet animateur soient satisfaites.

Là aussi le terme « AL AMANA » terme si grave à certains égards et cher à notre auguste Président a résonné dans mes oreilles, terme qui, au demeurant, n’est pas du goût de nos hommes politiques, généralement des parvenus dont l’ambition dépasse de loin leurs réelles possibilités, toutefois ce terme si pesant de AMANA » a pesé lourd quant à votre ascension vertigineuse, en mettant K.O vos adversaires potentiels, et pour vous porter allégrement à la magistrature suprême.

Vous ne pouvez mesurer à quel point vos électeurs ont été déçus et désappointés de voir ce terme « AL AMANA » avec lequel vous avez gagné les cœurs de vos supporters, si galvaudé par un intellectuel de votre envergure, un terme si lourd en significations, terme qui a fait trembler les cieux, la terre et les montagnes selon la vulgate coranique.

Mais , à travers votre respectable personne, j’ai voulu m’adresser , par ricochet à nos vertueux journalistes , chroniqueurs , et autres espèces de faiseurs d’opinions si arrogant , prétentieux , plein s’assurance , dotés d’une autosuffisance et d’une impartialité à vous couper le souffle , si prolixes lorsqu’il s’agit de défendre leurs couleurs politiques et leur chapelle et si absents et muets lorsqu’il s’agit de questions relatives aux régions reculées, oubliées par les autorités qui s’étaient succédé , privées de leur part de développement ( accès à l’instruction , à l’eau , l’électricité , routes praticables , moyens de culture et de divertissement ……..) pas rentables à leurs yeux.

Le journaliste anglais a exprimé spontanément que sa mission, est si noble, qu’on pourrait la comparer à un sacerdoce, en revanche celle des nôtres varie en fonction des circonstances, et il est grand temps Messieurs les journalistes tunisiens de cesser de radoter autour des siècles de civilisation, de Saida Al Manoubia, de sidi Amor El fayache de de sidi Belhassan chadly …………. Y en a marre, il est temps de changer de paradigme, de méditer un tant soit peu, sur les prouesses de vous confrères dans le monde en matière d’information.

Saviez - vous ce qu’attendent vos lecteurs Ils veulent que vous soyez proches du peuple, que vous fassiez preuve de plus d’imagination, pour ne pas dire du génie , que vous ne manquiez pas de générosité de cœur , d’humilité , que vous soyez en phase avec les médias dans le monde :ni deux poids , deux mesures en traitant les problèmes tout en suggérant des solutions …….. À moins que ça vous plaise d’être boudés et traités de presse de caniveau.

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