L'immaturité politique de Abir Moussi…

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En déclinant l'invitation du chef de l'Etat, Abir Moussi prouve qu'elle est dépourvue de tout sens de l'Etat et qu'elle est immature politiquement.

Les entretiens du chef de l'Etat avec les différentes formations politiques (partis, coalitions et mouvements) ne sont pas des concertations pour la formation d'une majorité qui accouchera d'un gouvernement. Ces entretiens qui ont lieu au lendemain de l'accession au pouvoir du nouveau président relèvent de la courtoisie républicaine.

Le président de la République est le président de tous les Tunisiens, ceux qui ont voté pour lui comme ceux qui n'ont pas voté pour lui. Le président de la République est le chef de l'Etat et le garant de son unité comme le stipule l'article 72 de la Constitution.

C'est dans cet esprit qu'il ouvre sa porte à toutes les formations politiques. Dans une même logique, ces entretiens concerneront le reste des corps intermédiaires et il recevra donc les dirigeants des organisations nationales.

Si elle croit que par son attitude immature, elle va empêcher Kaïs Saied de dormir, elle se trompe. Il faut beaucoup plus au plus Anglais des Tunisiens pour se départir de son flegme. En réalité, par ses gesticulations, par son "dgou3ir" et par son ton arrogant et hautain, Moussi ne respecte ni l'Etat ni son chef ni les presque 3 millions de Tunisiens qui ont voté pour lui.

Son attitude est plus folklorique que politique. Faire de la politique ce n'est pas gueuler sur les plateaux télé et narguer les institutions. L'arrogance ne la mènera nulle part. Son anti-islamisme primaire dont elle a fait son fonds de commerce, sa haine de Youssef Chahed et aujourd'hui son attitude ridicule envers Kaïs Saied n'ont aucune rentabilité politique.

Ces sympathisants disaient avec arrogance à ceux qui voulaient les entendre qu'ils allaient rafler la présidence de la République et la majorité des deux tiers à l'Assemblée et ainsi interdire Ennahdha. Et bien voilà, Moussi a obtenu un score médiocre à l'élection présidentielle et Ennahdha est arrivé premier aux Législatives.

Mais au lieu de se remettre en cause et de faire preuve de modestie, elle persiste dans son arrogance, dans son extrémisme et dans son sectarisme. Plus elle persistera dans cette voie, plus elle s'enfoncera dans le ridicule.

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