L'histoire est en marche et vous en êtes les écrivains !

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Nous allons encore marcher, femmes et hommes. On est en pleine contre-révolution, le système est aux abois et est dans ses derniers retranchements. Non il n'est pas plus fort mais plus faible, et dans l’équation les forts c'est toujours nous.

Mais c'est le sentiment qu'il va essayer de véhiculer. C'est une bête blessée, sa réaction est attendue. Les fausses informations, l'amplification, l’excès, la provocation, la digression, l'orientation, l’exagération et la propagande, sont ses dernières cartes. La guerre est psychologique, d'usure, de retranchements, elle vise à démotiver, créer des tensions, faire peur, créer la panique, la discorde, la démotivation, la démobilisation, la division.

Quand des fait divers amplifiés deviennent des causes nationales et que la cause qui a fait sortir des millions devient secondaire ou sujet à chantage, demandez-vous qui est le bénéficiaire? La réponse vous rendra au droit chemin.
Clemenceau disait : "On ne ment jamais assez qu'avant les élections, pendant la guerre, et après la chasse". Et nous, on est presque dans les trois positions en même temps, toutes proportions gardées bien sûr.

Cette contre-révolution nous vise tous, et à ce titre nous devons tous être sentinelle, surveiller, monter la garde, faire attention, faire preuve de responsabilité, ne pas paniquer, protéger.

On a besoin de lucidité les gars pas de la panique, de sang froid pas d’hystérie, de réalité pas de racontars.

Il n’y a ni mort d'homme, ni chaos, ni ça risque d'arriver, mais bien une rue retrouvée, des droits clamés, une liberté recherchée, une mobilisation qui ne faiblit pas, et un pays qu'on va sauver! On garde le cap!

Nous allons encore nous battre, au nom de nos martyrs, de nos plaines, et de nos montagnes, au nom de nos dunes, et palmeraies nos allons continuer à nous battre au nom de notre histoire plusieurs fois millénaires.

Notre seul clan c’est l’Algérie, notre seul serment c’est la liberté, notre seul plan c’est de continuer à lutter, comme l’ont fait nos aïeux et comme nous le montrerons à nos enfants!

L'histoire est en marche et vous en êtes les écrivains !

Les femmes algériennes ont inspiré à Picasso son tableau le plus cher, et à travers Djamila Boupacha son portrait le plus beau, à Youcef Chahine un de ses chefs d'oeuvre, à Nezzar Kabani un de ses merveilleux poèmes et à Delacroix une de ses plus belles toiles.

Elles ont su, associer dans l'histoire de l'humanité, la féminité à la bravoure, le combat à la beauté, le sacrifice à l'affection, la lutte à la douceur, le sublime à la détermination et le charme à la rage de vaincre. C'est loin d’être une moitié ou une trois quart, c'est une muse de la liberté qui a inspiré la terre entière, qui n'a besoin de personne pour revendiquer son ampleur, qui ne demande pas mais arrache et laisse braire, et qu'on à la chance nous de côtoyer, matin midi et soir!

Je n'ai pas connu les premières, mais je croise leurs descendantes dans les rues, dans la révolution, toujours aussi belles, aussi déterminées, et aussi fières. Nous partageons le même pays, le même combat et la même rage de vaincre! Et c'est main dans la main qu'on sortira ce pays de son marasme et de son désespoir.

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