Toujours dans les intrigues, les complots, les sournoiseries, les conspirations, les déstabilisations, les Bouteflika. Frapper les uns avec les autres, dresser les uns contre les autres, éliminer les uns avec les autres. Sans le moindre état d'âme.
Les cas Toufik et Gaïd Salah en sont les derniers exemples. En septembre 2013 et septembre 2015, les Bouteflika se sont appuyés sur Gaïd pour laminer et éliminer Toufik. En 2019, ils se sont appuyés sur Toufik pour tenter d'éliminer Gaïd.
J'ai toujours dit à ceux avec qui je discute de ces choses que Gaïd n'est pas Toufik. Si le premier s'est couché pendant qu'il se faisait éreinter et une fois dégagé, l'autre est capable d'envoyer des chars à Zéralda pour coffrer tout le monde si sa tête était en danger.
N'étaient-ce l'âge et la maladie de Bouteflika, je suis convaincu que Gaid Salah l'aurait fait arrêter et jeter en prison. Ces complots présumés (les trois prévenus bénéficient de la présomption d'innocence jusqu'à leur condamnation définitive) contre l'autorité de l'armée et contre l'autorité de l'Etat pour lesquels sont poursuivis Said, Toufik et Tartag ne pouvaient être organisés sans que le président ne soit informé, associé et entièrement consentent.
Jamais Said n'aurait entrepris une telle opération sans le consentement express de son grand frère. Les deux fonctionnent comme un binôme. Il n'y a pas assez d'espace entre Said et Abdelaziz pour faire glisser une feuille de tabac.
Oui donc, n'étaient-ce l'âge et la maladie de Bouteflika, il aurait été lui aussi coffré.