L’attentat de l’aéroport d’Alger a été commis il y a exactement 31 ans, le 26 août 1992, et les sept principaux accusés au procès qui s’en est suivi, condamnés à mort le 24 mai 1993, ont été exécutés le 31 août 1993, c’est-à-dire il y a trente ans presque jour pour jour.

Je ne pense pas que la cinglante défaite électorale du Parti marocain de la Justice et du Développement (PJD) puisse être interprétée - comme voudront le faire leurs contempteurs automatiques - comme une nième “défaite des islamistes”.

On sait très bien que l'accusation d'hypocrisie compte parmi les attaques pratiquées dans la joute démocratique, pour décrédibiliser un adversaire.

Le chef de l’État avance aveuglément sur un chemin semé d’embûches. Les Tunisiens ne laisseront pas un candidat-dictateur leur promettre …. la démocratie. Nous avons été vaccinés avec Ben Ali et n’avons sûrement pas besoin d’une piqûre de rappel.

L’Histoire n’aime pas les questions non-résolues. Elles finissent toujours par revenir sur le devant de la scène de manière dramatique et il n’y a pas mille et une réponses…

Mourou est l’allié objectif du système, il concourt pour la forme. Il sait qu’il ne sera jamais président de la république. Il est là pour faire la courte échelle au candidat du système ... pour que rien ne change.

Face à la (possible) échéance démocratique, les islamistes algériens sont plus que jamais aujourd’hui à l’heure de la… participation.