l’économie tunisienne est en stagflation avec une croissance du PIB de 0%, un chômage élevé et une inflation élevée et qu’il faudra 5 ans pour ramener l’inflation à 3% et avoir une croissance réelle d’au moins 5% par an.

Pas d'évolution dans les relations entre le FMI et les autorités tunisiennes. Toutefois, les autorités tunisiennes comptent toujours sur des niveaux élevés de réserves de change et sur des prêts à taux réduit de l'Europe pour empêcher le pays de faire défaut au cours des deux prochaines années.

Au-delà du taux directeur, que pourrait faire la BCT pour (i) soutenir la résilience du système bancaire, (ii) rendre efficace la conduite de la politique monétaire ?

Bref, je ne vois pas de pertinence à cette circulaire dont le timing et le contenu passent outre les vrais enjeux actuels d'un secteur bancaire en retard par rapport à des pays comparables et d’une politique monétaire ayant du mal à récupérer ses marges de manœuvres.

Toujours sans information officielle sur le manque de liquidité chez les banques et les queues interminables de personnes devant les guichets de retrait…

Le Président refuse de mettre en œuvre les réformes telles qu'envisagées par le FMI: à la masse salariale du secteur public, aux entreprises publiques et surtout aux subventions. Le déficit budgétaire atteindra 6,4 % du PIB cette année avant de commencer à se réduire

C’était juste pour l’histoire, pour en tirer les leçons et pour le temps perdu à la Proust.