Des indices bilatéraux avec l'Algérie semblent laisser penser qu’au-delà du processus de finlandisation en cours depuis quelques années (en référence à la relation très inégale au cours de la guerre froide entre la Finlande et sa voisine hégémonique, l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques), des prémices de volonté de mise sous tutelle, sous prétexte sécuritaire, font craindre une réédition du rôle joué par la défunte Union Soviétique à Prague et ailleurs lorsqu'une volonté démocratique a déplu au tuteur sécuritaire.
Le choix qui gagnerait à être envisagé devrait être entre la sécurité des baïonnettes et celle du développement socio-économique et de la concorde nationale.
Un État qui peine à assurer le développement et la concorde nationale sur son sol, en dépit d’immenses richesses naturelles, ne semble pas prédisposé à le faire avec des chances raisonnables de succès ailleurs.