Les intrigues et manœuvres sordides de la junte militaire algérienne profitant d’une phase de vulnérabilité de la Tunisie, pour montrer ses véritables intentions de domination et de subjugation, ont de toute évidence fait voler en éclats le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures entre les deux pays.
Compte tenu des précédents de cette junte militaire dans son propre pays en matière de mauvaise gestion et de détournement des richesses nationales, d'étouffement de toute aspiration démocratique et d'isolement international, modèle et sévices qu’elle cherchera à imposer à une Tunisie, désormais perçue sous influence sinon sous tutelle, que ce soit par la subversion ou la force brute comme elle n’a pas cessé de faire sur les territoires hérités de la colonisation française.
Il est désormais du droit légitime d'autodéfense du peuple tunisien de considérer la junte militaire algérienne comme une menace à sa souveraineté et à toutes ses aspirations à l'émancipation socio-économique et à l'établissement d’une démocratie équitable et inclusive ouverte sur le monde extérieur dans le cadre du respect mutuel et du partenariat mutuellement profitable.
Pire que la débâcle diplomatique du Sahara occidental, l’histoire montrera que la junte militaire algérienne connaîtra en Tunisie son Vietnam sociopolitique et qu’elle aura commis une erreur fatale d'appréciation, en dépit du soutien de la cinquième colonne des khawakhwanjias et autres mercenaires, en sous estimant l’attachement atavique du peuple tunisien à son indépendance et à sa souveraineté nationale.