Enfin, le conseil de sécurité des Nations Unies, sous l’impulsion du président américain Donald Trump, met fin par la résolution 2797 (2025) à la fiction subversive et corrosive pour le continent africain et surtout pour le Maghreb de la prétendue république sahraouie.
Dorénavant, la solution pacifique du conflit du Sahara occidental au regard du droit international et l’exercice du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination seront dans le cadre d’une autonomie dont les modalités restent à déterminer sous la souveraineté marocaine pendant le mandat prorogé d’un an de l'opération onusienne de maintien de la paix MINURSO.
La non-participation algérienne au vote en dépit de son statut de membre non permanent du conseil de sécurité et l’abstention de la Chine et de la Russie, membres permanents et soutiens traditionnels de l'Algérie, sont révélatrices du changement profond introduit par cette nouvelle résolution du conseil de sécurité qui ne manquera pas de faire des vagues à l'intérieur du régime algérien qui a bâti au cours du dernier demi-siècle sa légitimité sur les deux affaires de Palestine et du Sahara Occidental qui ont fini par le marginaliser à l'intérieur et à l'international.
En dépit des difficultés auxquelles fait face le continent africain, le Maghreb reste, malgré toutes ses richesses, la sous-région la plus dysfonctionnelle et la moins intégrée du continent.
Les territoires et les hydrocarbures spoliés à tous les voisins de l'Algérie auront permis à la clique de la « Mouradia » de déstabiliser le continent et en particulier son voisinage maghrébin et sahélien pendant un demi-siècle avant que le monde entier ne se rende enfin compte que cette affaire présentée d’une manière grandiloquente et abusive comme un dossier de décolonisation est en fait une feuille de vigne d’un régime à la légitimité chancelante d’un pays fruit d’un recel territorial colonial au détriment de tous ses voisins y compris la Tunisie dont certains citoyens frappés par le virus de « khawakhawite » persistent contre toute logique à glorifier avec une obséquiosité suspecte la prétendue grande sœur qui a pourtant spolié plus de 20.000 kilomètres de leur territoire national avec d’appréciables richesses énergétiques, hydriques et minérales.
Les adeptes de « winou el pétrole » finiront-ils un jour par prendre conscience que le pétrole et le gaz qui nous sont servis au compte-goutte et notre eau qui est détournée avec une volonté évidente d’asservissement gagneraient à être revendiqués et que tant que ces territoires et richesses n'auront pas été récupérés, il serait illusoire de prétendre que la Tunisie est totalement indépendante et exerce sa pleine souveraineté sur l'intégralité de son territoire national.
Les bourguibistes authentiques ou de circonstance gagneraient pour leur part à méditer le discours du Leader Bourguiba du 5 février 1959 sur les droits historiques de la Tunisie sur le Sahara bien avant qu’il ne soit amoindri par la maladie, les combines de cour et le traumatisme de l’attaque terroriste de Gafsa en janvier 1980 concoctée par nos voisins et (faux) frères libyens et algériens.
Ceux qui se donnaient l’illusion que les concessions territoriales à un régime algérien peu reconnaissant des sacrifices faits par la Tunisie pour son indépendance allaient donner à la Tunisie l’amitié et le respect de ce régime ainsi que le développement et la prospérité devront sérieusement se remettre en question.
Nous avons tous un devoir de mémoire ainsi que de préservation et de passation d’un patrimoine territorial légitime aux générations futures.
Le pétrole et la précieuse eau qui se fait de plus en plus rare se trouvent à l'ouest (le fleuve Medjerda asséché à force de détournements et de barrages du côté algérien et les réserves souterraines de la nappe de l’albien, la plus grande nappe d’eau souterraine du monde) .
Avons-nous le droit et l'autorité morale d’y renoncer?
À chacun de procéder à son examen de conscience.
Une des conséquences de la résolution 2797 (2025) du Conseil de Sécurité de l’ONU qui détermine que le règlement pacifique du conflit du Sahara occidental se fera dans le cadre de l'autodétermination de la population sahraouie sous la souveraineté marocaine dans un délai qui ne doit pas dépasser le mandat prorogé d’un an de la MINURSO, semble indiquer qu’en toute logique géopolitique, les jeux sont faits pour le régime algérien et ses laquais et thuriféraires à l’étranger.
En Tunisie, les anciens collabos « d’ ommok Akri » cèdent la place aux adeptes de la « khawakhawite » qui refusent obstinément, par aveuglement idéologique ou par instinct de soumission avec des relents masochistes et anti-patriotiques, d’admettre la défaite stratégique du régime algérien et la mise à nu implicite de sa gloutonnerie territoriale au détriment de ses voisins, en se mettant pour une fois du côté de la souveraineté de la Tunisie et de son intégrité territoriale.
Comme au début du siècle dernier, l'histoire est édifiante dans la mesure où l'être humain reproduit des schémas comportementaux étonnement similaires, avec d’un côté des émanations fétides de couardise et de soumission à l’occupant étranger et de l’autre un élan d'abnégation et de patriotisme en dépit et peut être même en raison de la disproportion des moyens en présence.
فلا عاش في تونس من خانها
و لا عاش من ليس من جندها
نموت و نحيا على عهدها
حياة الكرام وموت العظام